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Le demi-frère de Barack Obama se lance en politique au Kenya

S'il est élu, Malik Obama devra prendre à bras le corps les défis auxquels fait face le comté de Siaya: 30% des habitants vivent sous le seuil de pauvreté et les taux de prévalence du VIH et du paludisme sont parmi les plus hauts du pays. [Tony Karumba]
S'il est élu, Malik Obama devra prendre à bras le corps les défis auxquels fait face le comté de Siaya: 30% des habitants vivent sous le seuil de pauvreté et les taux de prévalence du VIH et du paludisme sont parmi les plus hauts du pays. - [Tony Karumba]
Malik Obama, né du même père kényan que le président des Etats-Unis, brigue un poste de gouverneur dans un comté de l'ouest du Kenya. Il espère tirer parti de son nom de famille.

Le demi-frère kényan du président américain Barack Obama, Malik Obama, a décidé de suivre l'exemple de son cadet en se lançant en politique au Kenya. Il est en lice pour obtenir un siège de gouverneur le 4 mars prochain.

Malik Obama, 54 ans, candidat indépendant, explique avoir été "inspiré et stimulé" par la réussite de son demi-frère, né du même père kényan. "Quand je regarde le succès que mon frère a eu en Amérique, je pense que je laisserais tomber mon peuple si je ne suivais pas ses traces (...) en devenant un dirigeant dévoué, honnête et appliqué", a-t-il déclaré depuis la maison de la famille Obama à Kogelo, dans l'ouest du pays.

Economiste de formation, il dit être le bon candidat pour s'attaquer "au cycle sans fin de pauvreté et de chômage" et il espère être élu au poste de gouverneur du comté de Siaya, qui borde le lac Victoria et auquel est rattaché Kogelo.

Patronyme mis en avant

"Je peux dire avec confiance que de tous ceux qui briguent le poste, je suis le candidat le mieux placé", assure Malik Obama, qui a vécu l'essentiel de sa vie d'adulte aux Etats-Unis. "Rien que grâce à mon nom de famille, j'ai les contacts pour apporter le développement à Siaya" et à ses 800'000 habitants.

Bien qu'il affirme suivre sa propre voie, il met en avant son patronyme face à ses adversaires et accuse la classe politique actuelle "d'avoir laissé tomber le peuple". "Je ne vais pas réinventer la roue. (...) Les solutions à nos problèmes sont simples à trouver et à mettre en place", assure-t-il.

afp/ptur

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