Le Front de salut national (FSN), principale coalition de l'opposition, le Parti de la liberté et de la justice (PLJ), parti des Frères musulmans dont est issu Mohamed Morsi, des islamistes, des groupes révolutionnaires, des indépendants et des représentants des Eglises d'Egypte ont participé à une réunion au Caire à l'initiative d'Al-Azhar, plus haute autorité de l'islam sunnite.
Les tentatives de favoriser le dialogue se sont multipliées ces derniers jours afin de régler la grave crise dans le pays, qui connaît depuis une semaine de nouvelles violences déclenchées avec le 2e anniversaire de la révolte qui a renversé Hosni Moubarak, et qui ont fait au moins 56 morts.
"Dénoncer la violence"
Ces violences, les plus meurtrières depuis la présidentielle de juin, se déroulent sur fond de forte contestation du pouvoir de Mohamed Morsi, premier président islamiste et civil d'Egypte, et de sévère crise économique.
Dans un document signé au terme de la réunion sous l'égide du chef d'Al-Azhar, cheikh Ahmed al-Tayyeb, les participants ont "dénoncé la violence sous toutes ses formes", et promis de s'abstenir de "toute incitation à la violence".
afp/mre
Manifestation maintenue
Malgré le risque de nouvelles violences, le FSN a confirmé dans un communiqué le maintien de son appel à une journée de manifestations vendredi pour dénoncer la politique du président Morsi, accusé de trahir la révolution et de concentrer le pouvoir entre les mains des Frères musulmans.