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Le président français François Hollande se rend au Mali ce week-end

Chef des armées, François Hollande sera accompagné de trois de ses ministres. [Benjamin Girette]
Chef des armées, François Hollande sera accompagné de trois de ses ministres. - [Benjamin Girette]
Trois semaines presque jour pour jour après le déclenchement de l'offensive militaire française au Mali, François Hollande s'y rend samedi, en compagnie de trois de ses ministres.

Le président français François Hollande se rendra au Mali samedi, accompagné de trois de ses ministres, a annoncé le palais de l'Elysée vendredi dans un communiqué.

Cette visite du chef de l'Etat aura lieu trois semaines presque jour pour jour après le déclenchement de l'offensive militaire française, appuyant les forces maliennes, contre les combattants islamistes du nord du pays.

Chef des armées, François Hollande sera accompagné des ministres des Affaires étrangères Laurent Fabius et de la Défense Jean-Yves Le Drian ainsi que du ministre chargé du Développement Pascal Canfin, a précisé la présidence.

Au total, 4'600 soldats français - dont 3'500 sur le sol malien - sont engagés dans l'opération lancée le 11 janvier et qui a permis notamment la reprise des villes de Gao et Tombouctou.

Accusations d'exactions

Amnesty, dont le rapport a été rédigé à l'issue d'une enquête de dix jours dans les villes de Ségou, Sévaré, Niono, Konna et Diabali, fait état d'"allégations d'homicides arbitraires et délibérés" de la part de groupes islamistes armés, notamment d'exécutions de soldats capturés et de civils.

De son côté, dans un rapport publié jeudi à Londres, l'organisation Human Rights Watch (HRW) a accusé l'armée malienne d'avoir "exécuté sommairement au moins 13 partisans présumés des islamistes" et d'avoir "fait disparaître" cinq autres hommes dans la ville-garnison de Sévaré et à Konna en janvier.

afp/lgr

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Kidal focalise toute l'attention

Après Gao et Tombouctou, reprises en moins de trois jours, Kidal est la dernière grande ville du nord encore aux mains des groupes d'insurgés. Située dans l'extrême nord-est du Mali, la localité de Kidal, où des soldats maliens sont entrés jeudi après que les Français eurent pris le contrôle de l'aéroport et ses environs, focalise toutes les attentions dans le pays et à Paris.

L'aviation française a d'ailleurs procédé ces derniers jours à des frappes aériennes "assez importantes" dans la région d'Aguelhok, à une centaine de kilomètres au nord de Kidal, selon Paris. "Les objectifs visés étaient des centres de commandement, des dépôts logistiques, des centres d'entraînement", a précisé le porte-parole de l'état-major français.