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En Irak, une attaque contre la police fait au moins 30 morts

Irak, attentat [Hadi Mizban]
Le 22 janvier dernier, c'est la ville de Bagdad qui a été la cible d'un attentat. - [Hadi Mizban]
Un attentat à la voiture piégé, suivi d'un assaut contre le quartier général de la police, a provoqué dimanche matin la mort d'au moins 30 personnes à Kirkouk, dans le nord de l'Irak.

Au moins 30 personnes ont été tuées et 70 autres blessées dimanche matin dans un attentat à la voiture piégée suivi d'un assaut d'hommes armés contre le quartier général de la police à Kirkouk, dans le nord de l'Irak, a indiqué un général de police.

Les assaillants ont d'abord tenté de s'emparer, sans succès, du complexe, a précisé le général Natah Mohammed Sabr, chef des services d'urgence de Kirkouk. Cette nouvelle attaque rompt avec le calme relatif qui régnait ces derniers jours en Irak, embourbé dans une crise politique qui met aux prises le premier ministre chiite Nouri al-Maliki avec un mouvement de protestation de la minorité sunnite.

Attaque non revendiquée

L'attaque du quartier général de la police de Kirkouk n'a pas été revendiquée mais les insurgés sunnites, dont Al-Qaïda en Irak, visent régulièrement les forces de sécurité dans l'espoir de déstabiliser le gouvernement. Kirkouk fait partie d'une bande de territoire du nord de l'Irak, riche en hydrocarbures, que revendiquent Bagdad et la région autonome du Kurdistan irakien.

agences/rber

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Trois mille détenus libérés pour apaiser les Sunnites

Le vice-Premier ministre irakien Hussein Chahristani a annoncé dimanche la libération de 3000 détenus en un peu moins d'un mois. Ce geste est destiné à apaiser les manifestants qui protestent dans les régions sunnites contre le gouvernement du chiite Nouri al-Maliki.

Outre la libération de prisonniers détenus, selon eux, sans inculpation, les contestataires exigent l'abrogation de lois anti-terroristes utilisées, toujours selon eux, à l'encontre de la communauté sunnite par le gouvernement Maliki. Ces dernières semaines, les manifestants ont ajouté la démission de Nouri al-Maliki à leurs mots d'ordre.