Des quotidiens américains se sont plaints que leurs ordinateurs et systèmes informatiques avaient été piratés, pointant du doigt le gouvernement chinois. Pékin, par le truchement du Quotidien du peuple, réfute ces accusations.
"Même ceux qui disposent d'une connaissance limitée de l'internet savent que les cyberattaques sont masquées et ignorent les frontières", souligne le journal communiste, en reprenant ainsi le mode de défense habituel des autorités chinoises sur la question.
"L'Amérique continue d'accuser la Chine de piratage informatique, en jouant de la rhétorique de la menace chinoise dans le cyberespace, ce qui offre ainsi un nouvel argument aux Etats-Unis pour tenter d'endiguer la Chine", poursuit le journal d'Etat.
Preuves "évidentes"
Le New York Times, le Washington Post, le Wall Street Journal, Twitter et d'autres médias américains ont affirmé ces derniers jours avoir subi des piratages informatiques.
Après enquêtes de sécurité, certains de ces médias soupçonnent fortement des hackers chinois et ont pointé du doigt le gouvernement à Pékin.
Pour James Lewis, spécialiste en sécurité informatique au Centre des études stratégiques et internationales, les preuves d'une implication de Pékin dans ces attaques sont, "à un niveau classifié, évidentes".
afp/pym