Le département américain de l'Energie a été la cible de pirates informatiques qui lui ont ont volé des données sur ses salariés et des sous-traitants mais pas d'informations classifiées.
"L'incident informatique qui a eu lieu mi-janvier" visait le réseau du ministère et a "résulté dans la publication non autorisée d'informations identifiables d'employés et d'entreprises sous-traitantes", a affirmé le département dans un mémo à son personnel.
Série d'intrusions
"Les salariés touchés seront informés et aidés pour savoir ce qu'ils devront faire pour se protéger contre une usurpation potentielle d'identité", poursuit la note.
Le département a lancé une enquête avec la police fédérale. Il assure par ailleurs "mener de gros efforts" pour que de telles attaques ne se reproduisent plus.
Cette annonce s'ajoute à une série d'intrusions dans les ordinateurs de plusieurs médias américains (le New York Times, le Washington Post et le Wall Street Journal) ainsi que du réseau social Twitter. La Chine est soupçonnée d'être à l'origine de ces attaques.
Obama peut lancer des cyber-attaques préventives
Le président des Etats-Unis a le pouvoir légitime de lancer des cyber-attaques préventives en cas de menaces venant de l'étranger fondées sur des preuves solides, affirme un rapport secret cité par le New York Times lundi.
La Maison Blanche n'a pas confirmé les détails de ce rapport, mais un responsable a indiqué que Barack Obama avait érigé des principes pour conduire des attaques de ce type en conformité avec la Constitution américaine et les lois internationales.
Les cyber-armes sont considérées comme tellement puissantes par les auteurs du document qu'elles ne peuvent qu'être activées au plus haut niveau du gouvernement, raconte le quotidien.
Selon les informations officielles, Barack Obama a donné une seule fois son feu vert à une série de cyber-attaques, orientées contre l'Iran et ses centrales d'enrichissement d'uranium. Une opération répondant au nom de code "Jeux olympiques" et déjà entamée par les services secrets sous George W. Bush.