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Le régime syrien bombarde violemment la banlieue de Damas

Les frappes aériennes du régime laisse des dégâts considérables dans les villes syriennes, ici Ansari près d'Alep. [AP Photo/Abdullah al-Yassin]
Les frappes aériennes du régime laisse des dégâts considérables dans les villes syriennes, ici Ansari près d'Alep. - [AP Photo/Abdullah al-Yassin]
L'armée syrienne bombardait violemment vendredi la banlieue est de Damas, base arrière de la rébellion, pour tenter une nouvelle fois de repousser les insurgés qui s'approchent de la capitale, selon une ONG syrienne.

L'armée syrienne est "déterminée à écraser le terrorisme autour de la capitale et dans les grandes villes", a affirmé vendredi le journal Al-Watan proche du pouvoir, qui qualifie les rebelles de "terroristes".

La ville de Zamalka était ainsi particulièrement visée par de raids aériens, parallèlement à de violents combats au sol entre loyalistes et insurgés, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), proche des rebelles.

De violents combats ont aussi éclaté à la périphérie de Jobar, quartier de l'est de Damas, selon l'Observatoire qui dispose d'un large réseau de militants, de médecins et d'avocats. La province de Damas, en particulier les zones à l'est de la capitale, est la base arrière de la rébellion armée qui tente depuis des mois de resserrer l'étau autour de la capitale et d'accéder à son centre-ville.

Plus au sud, l'armée a bombardé la ville rebelle de Daraya, selon l'OSDH faisant état de "nouveaux renforts envoyés" par l'armée.

Attentat dans un bus

Par ailleurs, au moins 54 personnes, dont 11 femmes, ont péri dans un attentat qui a frappé leur bus dans la province de Hama (centre), selon l'OSDH. Les victimes étaient des employés d'une fabrique d'uniformes de l'armée dans la localité de Braq.

Jeudi, 161 personnes -65 civils, 59 rebelles et 37 membres des troupes loyalistes-, ont encore péri à travers le pays, toujours d'après les chiffres de l'OSDH.

agences/vtom

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Malgré des recommandations, Barack Obama a refusé d'armer les rebelles

Deux hauts responsables du Pentagone ont indiqué jeudi devant des sénateurs américains avoir soutenu une recommandation du département d'Etat et de la CIA d'armer les rebelles en Syrie.

Cette option s'est cependant heurtée au refus de Barack Obama. Selon le New York Times, le choix de la présidence de refuser d'armer et d'entraîner les rebelles syriens se justifiait par la crainte d'impliquer les Etats-Unis dans ce conflit. Le président aurait également redouté de voir les armes fournies terminer entre de mauvaises mains.

La Maison blanche se cantonne depuis le début du conflit à un appui non armé des rebelles qui reçoivent des soutiens militaires de la part de pays voisins comme le Qatar ou l'Arabie saoudite.

Hausse du nombre de réfugiés syriens

Chaque jour, 5000 Syriens se réfugient dans les pays voisins, a affirmé vendredi le Haut Commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR).

Le nombre de réfugiés syriens a augmenté de 25% en janvier, a précisé un porte-parole à Genève.

Le HCR a désormais recensé 787'000 Syriens, soit près de 200'000 de plus qu'il y a deux mois.