Le Congrès pour la république (CPR), parti laïc du président tunisien Moncef Marzouki, s'est dit prêt dimanche à quitter la coalition gouvernementale constituée avec les islamistes d'Ennahda, selon un dirigeant du mouvement cité par la presse. L'un des intéressés a annoncé que la décision finale serait annoncée lundi.
Menaces du CPR
Le CPR compte trois ministres et deux secrétaires d'Etat dans le gouvernement. Le mouvement avait indiqué le 2 février que ses membres démissionneraient du cabinet si les ministres des Affaires étrangères et de la Justice, issus du parti islamiste Ennahda, restaient en place.
Ce nouvel imbroglio intervient quelques jours après l'assassinat de l'opposant Chokri Belaïd et alors que le Premier ministre Hamadi Jebali a annoncé chercher à former un gouvernement de technocrates contre l'avis de son propre parti islamiste, Ennahda.
agences/lan