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Les réactions à l'annonce de la démission du pape Benoît XVI

Les évêques suisses ont décidé de dénoncer systématiquement les personnes coupables d'abus sexuels au sein de l'Eglise.
Les évêques suisses ont rapidement réagit après l'annonce de la démission du pape Benoît XVI
Peu après l'annonce lundi peu après midi de la démission du pape Benoît XVI au 28 février, les réactions se multiplient en Suisse et à l'étranger.

Les réactions n'ont pas tardé à tomber après l'annonce de la démission du pape Benoît XVI au 28 février. Voici les principales annonces en Suisse et à l'étranger.

En Suisse, le Conseil des évêques suisses, via son chargé d'information Nicolas Betticher, affirme que la démission du pape est une "démarche courageuse". C'est une "décision de prudence, une démarche de charité prise dans la volonté de servir l'Eglise d'abord", a-t-il ajouté.

La Fraternité Saint-Pie X , à Ecône, exprime sa gratitude à Benoît XVI «pour la force et la constance dont il a fait preuve à son égard en des circonstances aussi difficiles». Elle n'oublie pas que Benoît XVI a eu «le courage de rappeler que la messe traditionnelle n'avait jamais été abrogée».

En France, le président français François Hollande parle d'une décision "éminemment respectable". "C'est une décision humaine et une décision liée à une volonté qui doit être respectée", a enchaîné le François Hollande. Il affirme que la République française "n'a pas à faire davantage de commentaires sur ce qui appartient d'abord à l'Eglise".

En Allemagne, Berlin a exprimé son "respect" envers le pape. "Il mérite notre gratitude pour avoir mené l'Eglise comme il l'a fait pendant huit ans", a déclaré le porte-parole du gouvernement allemand. "Quelles que soient les raisons de cette décision, nous devrons bien sûr les respecter et les prendre en compte", a-t-il ajouté. Quant à la chancellière Angela Merkel. elle estime que Benoît XVI "est et reste l'un des plus grands penseurs religieux de notre époque".

En Italie, le chef du gouvernement démissionnaire Mario Monti s'est dit "très secoué par cette annonce".

En Angleterre, le Premier ministre David Cameron a déclaré que le pape "manquera comme chef spirituel à des millions de gens". Il a "travaillé sans relâche à renforcer les relations de la Grande-Bretagne avec le Saint-Siège", a-t-il enchaîné.

En Pologne, pour le père Adam Boniecki, proche ami de Jean Paul II, par sa décision, "Benoît XVI a montré comment, dans la grande foi, résoudre le problème du service, de la vieillesse et de la faiblesse. Benoît XVI a été témoin des derniers instants du pontificat de Jean Paul II. Je pense qu'il ne voulait pas refaire ces derniers mois dramatiques quand le pape restait à son poste mais était pratiquement incapable de remplir cette fonction".

Aux Etats-Unis, le président Barack Obama a offert ses "remerciements" et ses "prières" au pape Benoît XVI.

La conférence des évêques américains a salué la décision de Benoît XVI comme "un nouveau signe de sa grande sollicitude envers l'Eglise", en rendant hommage au gardien des "vérités éternelles" comme celles de la vie humaine.

Le nouvel archevêque de Cantorbéry, Justin Welby, chef spirituel des Anglicans, a dit avoir "le coeur lourd" mais a ajouté qu'il comprenait "totalement" cette décision.

Le doyen des cardinaux, Monseigneur Angelo Sodano, parle d'un "coup de tonnerre dans un ciel serein".

Le Grand rabbin ashkénaze d'Israël, Yona Metzger a déclaré que Benoît XVI a amélioré les relations entre le christianisme et le judaïsme, contribuant à "une diminution des actes antisémites dans le monde".

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