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En Tunisie, le chef du parti islamiste propose un compromis

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Le chef du parti islamiste Ennahda au pouvoir en Tunisie, Rached Ghannouchi, discute actuellement avec ses alliés politiques.
Le chef du parti islamiste tunisien, Rached Ghamnouchi, discute avec les partis laïcs qui forment le gouvernement d'un compromis pour former un nouvel exécutif, alliant technocrates et représentants politiques.

Le chef du parti islamiste Ennahda au pouvoir en Tunisie, Rached Ghannouchi, a proposé mardi un compromis au Premier ministre Hamadi Jebali pour sortir de la crise politique. Il s'est dit favorable à un gouvernement alliant technocrates et représentants de partis politiques.

"Le gouvernement qui peut sauver la situation dans le pays est un gouvernement de sauvetage national et de coalition nationale. Notre initiative va sûrement aller vers celle de Jebali", a-t-il déclaré à la chaîne tunisienne Al Moutawasat dans des propos repris par la radio Shems-FM.

"On est ouvert à tous afin d'arriver à composer un gouvernement de compétences nationales qui rejoint ce que demande Jebali, avec une représentation élargie", a encore déclaré M. Ghannouchi, insistant pour que le cabinet "représente aussi les forces politiques".

Pourparlers en cours

Des pourparlers sont en cours actuellement, dit-il, avec une demi-douzaine de formations politiques dont les alliés laïcs d'Ennahda, le Congrès pour la république du président Moncef Marzouki, et Ettakatol, le parti du président de la constituante, Mustapha Ben Jaafar.

M. Jebali, lui-même membre d'Ennahda, souhaite former un cabinet de technocrates, sans représentants de partis politiques, pour sortir la Tunisie d'une grave crise politique, qui a été approfondie par l'assassinat de l'opposant Chokri Belaïd.

ats/rber

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