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Le président chypriote présentera un plan B aux partis politiques

Président chypriote [KATIA CHRISTODOULOU]
Le président chypriote Nicos Anastasiades (gauche) présentera son Pln B aux partis ce jeudi. - [KATIA CHRISTODOULOU]
Nicos Anastasiades, le président de Chypre, va présenter un "plan B" aux partis politiques pour bénéficier d'une aide européenne destinée à empêcher une faillite de l'île.

Après le rejet par le Parlement d'un premier plan de sauvetage, (lire: Le Parlement chypriote a rejeté le plan de sauvetage conclu avec l'Europe),la télévision publique chypriote a annoncé mercredi soir que le président Nicos Anastasiades présentera un Plan B aux dirigeants des partis jeudi.

Ce plan pourrait comprendre un prélèvement sur les dépôts bancaires supérieurs à 100'000 euros, a indiqué la chaîne, ajoutant que s'il était accepté par les chefs des partis, il serait soumis au Parlement jeudi.

Dans le même temps, le ministre des Finances chypriote Michalis Sarris se trouvait en Russie pour essayer d'obtenir une extension du crédit de 2,5 milliards d'euros accordé à Nicosie en 2011.

L'Europe réitère son offre

Le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, a estimé que la balle était dans le camp de Chypre répétant d'ores et déjà que l'aide européenne ne dépasserait pas les 10 milliards d'euros, alors que Nicosie a besoin de 17 milliards d'euros pour rembourser sa dette et renflouer ses banques.

Il a "réitéré l'offre" de l'Eurogroupe qui consiste à ne plus taxer les dépôts inférieurs à 100'000 euros", en "regrettant" le rejet par le Parlement chypriote du plan incluant une taxe sur tous les dépôts bancaires allant jusqu'à 9,9%, devant permettre de réunir les 5,8 milliards d'euros.

agences/moha

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Difficiles négociations avec la Russie

Arrivé mardi soir à Moscou, le ministre chypriote des Finances, Michalis Sarris, a d'abord rencontré mercredi son homologue russe Anton Silouanov puis le Premier vice-Premier ministre Igor Chouvalov, sans qu'une annonce ne soit faite sur un accord.

Nicosie demande une extension du crédit de 2,5 milliards d'euros (3,05 milliards de francs)  accordé par la Russie en 2011, que Chypre doit finir de rembourser en 2016. Le ministère chypriote des Finances s'est dit prêt à accorder à Moscou de "nouveaux investissements".

Des informations de presse non confirmées ont évoqué un possible intérêt des sociétés russes pour un soutien financier en échange de participations dans des banques ou dans des projets d'extraction d'hydrocarbures au large des côtes méridionales de l'île.