"La disparition de l'un des principaux chefs d'AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique) marque une étape importante dans la lutte contre le terrorisme au Sahel", a affirmé samedi la présidence française dans un communiqué confirmant le décès d'Abdelhamid Abou Zeid.
Le décès de l'islamiste algérien avait été annoncé le 1er mars par le président tchadien Idriss Déby dont les forces combattent aux côtés des militaires français dans le massif des Ifoghas. Le 3 mars, l'armée tchadienne avait également annoncé avoir tué un autre chef islamiste, Moukhtar Belmokhtar dit "Le Borgne", mais le décès de ce dissident d'AQMI, lui aussi algérien, n'a toujours pas été confirmé. (Lire: L'armée du Tchad dit avoir tué le chef islamiste Mokhtar Belmokhtar)
Tests ADN
Abdelhamid Abou Zeid, 46 ans, était considéré comme l'un des chefs les plus radicaux d'AQMI. En juin 2009, son groupe avait kidnappé le touriste anglais Edwin Dyer. Selon plusieurs témoins, Abou Zeid en personne aurait tué l'otage.
Après de violents combats fin février dans le massif des Ifoghas au cours desquels plusieurs centaines d'islamistes avaient été tués, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius avait indiqué que des tests ADN seraient pratiqués afin de confirmer le décès des chefs de guerre Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar.
ats/mre