![Le nombre de personnes sans emploi aux Etats-Unis a baissé mais reste encore très élevé, à 11,7 millions de chômeurs. [Getty Images - Justin Sullivan]](https://img.rts.ch/articles/2013/image/131v5m-27887462.image?w=1280&h=720 "Le nombre de personnes sans emploi aux Etats-Unis a baissé mais reste encore très élevé, à 11,7 millions de chômeurs. [Getty Images - Justin Sullivan]")
Les mauvais chiffres de l'emploi américain dépriment les Bourses
Selon les chiffres officiels publiés vendredi à Washington, le nombre de créations d'emploi a été divisé par trois en mars, suscitant l'inquiétude des marchés pour l'économie américaine.
Le solde net des créations d'emplois aux Etats-Unis a été divisé par trois en mars par rapport à février, à 88'000 nouveaux postes, en données corrigées des variations saisonnières. C'est son niveau le plus faible depuis juin 2012, indique vendredi le rapport mensuel de Washington sur la situation de l'emploi aux Etats-Unis.
Le taux de chômage dans le pays a pourtant reculé de 0,1 point par rapport à février, pour s'établir à 7,6% en mars, son niveau le plus faible depuis décembre 2008. Mais ce taux de chômage a reculé en raison de la baisse de la population active. Au bout du compte, le nombre de personnes sans emploi a certes baissé mais reste encore très élevé (à 11,7 millions de chômeurs), et le nombre de personnes ayant un emploi a reculé également.
Taux d'emploi à son plus bas niveau depuis août
Evoluant à des niveaux très faibles depuis la crise, le taux d'emploi est retombé en mars à son plus bas depuis le mois d'août. Le taux d'activité, mesure du nombre de personnes employées ou cherchant activement du travail par rapport à l'ensemble de la population en âge de travailler, a cédé 0,2 point par rapport à février pour s'établir à 63,3%, son niveau le plus faible depuis 1979, indique le gouvernement.
Le fait que ce ratio continue de baisser est un signe des difficultés auxquelles la reprise de l'emploi se heurte. L'amélioration de la conjoncture est encore bien trop lente pour pousser nombre de chômeurs exclus des statistiques officielles à se remettre en quête de travail et à réintégrer ainsi la population active.
agences/ptur
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Les Bourses abattues par ces mauvais chiffres
Le très net ralentissement des embauches aux Etats-Unis, de mauvais augure pour la reprise américaine, a provoqué une réaction immédiate des marchés. La Bourse de New York a ainsi entamé la séance nettement dans le rouge: le Dow Jones glissait de 0,95%, abandonnant 139,39 points à 14'466,72 points, tandis que le Nasdaq chutait de 47,33 points à 3177,65 points.
L'onde de choc était également perceptible outre-Atlantique. La Bourse de Paris a lâché 1,68%; à la clôture, l'indice CAC 40 a abandonné 62,88 points pour s'inscrire à 3663,48 points. La Bourse de Londres a elle aussi clôturé en baisse de 1,49%, l'indice FTSE-100 des principales valeurs perdant 94,34 points par rapport à la clôture de jeudi, à 6249,78 points.
La Bourse de Francfort a fini en baisse de plus 2%: à la clôture, l'indice Dax a perdu 2,03% à 7658,75 points et le MDax des valeurs moyennes allemandes a abandonné 2,16% à 12'922,9 points. De son côté, l'indice Swiss Market Index (SMI) des 20 valeurs vedettes de la Bourse suisse a poursuivi sa dégringolade, perdant encore 1,57% ou 121,54 points, à 7641,11 points.