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Quatre journalistes italiens ont été enlevés dans le nord de la Syrie

Les Etats-Unis auraient choisi d'entraîner des combattants rebelles syriens.
En Syrie, les enlèvements sont devenus de plus en plus fréquents.
Alors qu'ils étaient en reportage, quatre journalistes italiens ont été enlevés par un groupe rebelle au nord de la Syrie. Il s'agirait d'une reporter et de trois journalistes freelance.

Quatre journalistes italiens ont été enlevés dans le nord de la Syrie, a indiqué vendredi soir le ministère des Affaires étrangères italien cité par l'agence de presse Ansa. L'unité de crise a été activée immédiatement.

Le ministère suit l'affaire "depuis le début". Les autorités italiennes demandent "la discrétion maximale" et insistent sur le fait que "la sécurité physique des otages reste la priorité absolue".

Les familles ont été averties

Selon le site internet du quotidien La Repubblica, il s'agirait d'une reporter et de trois journalistes freelance. Contrairement à ce que le journal avait indiqué dans un premier temps, la journaliste enlevée ne serait pas celle de la RAI mais une Italo-Syrienne collaborant avec un quotidien italien.

La Repubblica indique que les journalistes ont été enlevés "par un groupe rebelle pendant qu'ils effectuaient un reportage". Selon le site du quotidien La Stampa, l'enlèvement des quatre journalistes s'est produit dans la nuit de jeudi à vendredi. Les familles des journalistes italiens ont été averties, selon le ministère.

agences/lgr

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Enlèvements de plus en plus fréquents

Un Italien avait déjà été enlevé en Syrie, en compagnie de deux Russes, le 12 décembre dernier et les trois hommes ont été relâchés le 4 février.

En Syrie, les enlèvements, perpétrés pour des motifs confessionnels, politiques ou purement financiers sont devenus de plus en plus fréquents.

Mardi, le gouvernement syrien a proposé l'amnistie à ceux qui, dans un délai de 15 jours, libèreraient les personnes enlevées qu'ils détiennent, sous peine d'être condamnés aux travaux forcés à perpétuité. Mais ils risquent la peine de mort en cas de meurtre ou d'agressions sexuelles sur leur otage, selon le décret gouvernemental.