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Le successeur de Hugo Chavez dénonce un complot visant à l'assassiner

Nicolás Maduro se définit lui-même comme le "fils" d'Hugo Chávez. [Miguel Gutierres]
Nicolas Maduro se définit lui-même comme le "fils" d'Hugo Chavez. - [Miguel Gutierres]
A une semaine de l'élection présidentielle et un mois après la mort du leader vénézuélien Hugo Chavez, son successeur désigné Nicolas Maduro s'est dit victime d'un complot américain visant à l'éliminer.

En pleine campagne électorale, le président par intérim du Venezuela a accusé samedi deux ex-ambassadeurs américains de fomenter un complot pour l'assassiner avant l'élection présidentielle du 14 avril. Au cours d'un discours diffusé par la télévision publique VTV, Nicolas Maduro a également mis en cause la "droite salvadorienne".

"Leur but est de me tuer; ils veulent me tuer parce qu'ils savent qu'ils ne peuvent pas gagner une élection libre et honnête. Derrière cela, il y a Roger Noriega et Otto Reich et il y a la droite salvadorienne qui a envoyé des sicaires payés par eux pour m'assassiner", a-t-il affirmé.

Otto Reich et Roger Noriega ont été respectivement ambassadeurs au Venezuela et auprès de l'Organisation des Etats américains (OEA). Washington et Caracas n'ont plus d'ambassadeurs en poste depuis 2010.

L'administration américaine et deux anciens responsables du temps de la présidence de George Bush désignés par Nicolas Maduro ont rejeté ces accusations.

ats/afp/boc

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La malédiction de Macarapana

Nicolás Maduro a affirmé samedi qu'une malédiction vieille de plusieurs siècles s'abattrait sur ceux qui ne voteraient pas pour lui le 14 avril lors de l'élection présidentielle.

"Si quelqu'un parmi le peuple vote contre Nicolás Maduro, il vote contre lui-même et la malédiction de Macarapana s'abattra sur lui."

Lors de la bataille de Macarapana au XVIe siècle, les troupes coloniales espagnoles ont massacré des combattants amérindiens.

Nicolás Maduro a été désigné par l'ancien président de gauche Hugo Chávez, décédé le 5 mars d'un cancer, pour lui succéder.

Il dispose d'une avance de plus de 10 points dans les intentions de vote sur son adversaire Henrique Capriles.