"Même si nous ignorons l'origine de l'infection, pour l'heure il n'y a pas de preuve" d'une transmission d'homme à homme de la souche H7N9 de l'influenza aviaire, a déclaré dans une conférence de presse Michael O'Leary, représentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en Chine.
Crainte d'une mutation
Parmi les contaminations enregistrées figure celle d'un homme de Shanghai, mort des suites du virus H7N9, dont les deux fils ont été hospitalisés, l'un d'entre eux décédant également. Mais les analyses concernant ces deux fils se sont révélées négatives au H7N9.
"Ce foyer familial soulève la possibilité d'une transmission d'homme à homme, mais deux des cas au sein de ce foyer n'ont pas été confirmés par les analyses de laboratoire et il n'existe pas d'autre preuve d'une transmission continue interhumaine", a déclaré à Pékin Michael O'Leary.
La souche grippale H7N9, qui n'a pour l'instant officiellement infecté que des personnes dans l'est de la Chine, ne s'était jusqu'à récemment pas transmise à l'homme.
La grippe aviaire la plus commune, celle du virus H5N1, avait fait plus de 360 morts dans le monde entre 2003 et le 12 mars 2013, selon l'OMS. Les scientifiques craignent qu'une mutation ne permette des contaminations d'homme à homme, ce qui pourrait déclencher une pandémie.
afp/hof