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Le gouvernement syrien ne veut pas de la mission des enquêteurs de l'ONU

Selon un porte-parole du département d'Etat, les agences de renseignement ont eu connaissance de "deux occurrences" d'utilisation présumée d'armes chimiques en Syrie. [Reuters - Malek Alshemali]
Le gouvernement syrien et l'opposition armée s'accusent mutuellement d'avoir employé des armes chimiques dans les régions d'Alep (photo) et de Damas dans le cadre du conflit qui ravage le pays. - [Reuters - Malek Alshemali]
Damas a rejeté lundi soir la mission des enquêteurs des Nations unies telle que proposée par Ban Ki-moon, qui souhaitait un déploiement à travers tout le pays.

Le gouvernement syrien a rejeté lundi soir la mission des enquêteurs de l'ONU telle que l'a proposée son secrétaire général. Ban Ki-moon envisageait un déploiement sur tout le territoire.

Sur le terrain, la capitale syrienne a été frappée par un attentat suicide à la voiture piégée, faisant au moins 15 morts. Lire: Un attentat suicide frappe le centre de la capitale syrienne.

Parallèle tiré avec l'Irak

Un responsable du ministère des Affaires étrangères, cité par l'agence officielle Sana, a expliqué que "la Syrie ne pouvait accepter de telles manoeuvres de la part du secrétariat général de l'ONU, tenant compte du rôle négatif qu'elle a joué en Irak et qui a ouvert la voie à l'invasion américaine" de 2003.

Il a aussi avancé que la requête du secrétaire général de l'ONU allait à l'encontre de la requête du gouvernement syrien, qui portait, a-t-il précisé, sur "l'envoi d'une mission technique neutre et honnête au village de Khan Aassal dans la province d'Alep pour enquêter sur ce qui s'est passé après que le village eut été la cible d'un missile doté de matières chimiques toxiques tiré par les bandes terroristes".

La question des armes chimiques

Le gouvernement syrien et l'opposition armée s'accusent mutuellement d'avoir employé des armes chimiques dans les régions d'Alep et de Damas dans le cadre du conflit qui ravage le pays.

Plus tôt dans la journée, Ban Ki-moon avait annoncé que les enquêteurs des Nations unies sont "prêts" à être déployés en Syrie, lors d'une conférence de presse à l'occasion de l'ouverture à La Haye, au siège de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, de la troisième conférence sur le bilan de la Convention sur les armes chimiques.

agences/hof

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Le Front al-Nosra lié à Al-Qaïda

Le chef d'Al-Qaïda en Irak a confirmé dans un message audio mardi que le Front jihadiste al-Nosra, actif en Syrie où il combat le régime de Bachar al-Assad, est une branche de l'entité qu'il dirige et que son objectif est d'instaurer un Etat islamique en Syrie.

Les deux groupes seront désormais fédérés sous l'appellation Etat islamique en Irak et au Levant, précise Abou Bakr al-Baghdadi, dans ce message publié sur des sites internet jihadistes.