Mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale le 2 avril, Jérôme Cahuzac s'est exprimé jeudi pour la première fois depuis ses aveux publics sur son compte non déclaré la semaine dernière, répondant à un journaliste de La Dépêche du Midi.
L'ancien ministre français du Budget raconte subir la pression des paparazzis. "Je déménage tous les deux jours, pour fuir la pression", explique-t-il au quotidien français. Il va chez des proches de sa famille en Normandie, en Bretagne, à Gujan-Mestras ou encore sur les bords du bassin d'Arcachon.
Se disant poursuivi par des photographes, il s'étonne "de la capacité de géolocalisation que certains déploient" pour le suivre.
Retour à l'Assemblée nationale?
Il a par ailleurs admis ne pas avoir pris sa décision quant à son éventuel retour à l'Assemblée nationale en tant que député. Rien n'interdit à Jérôme Cahuzac de retourner à l'Assemblée et il a jusqu'au 19 avril pour se décider.
Jean-Claude Gouget, devenu député du Lot-et-Garonne lors de l'entrée au gouvernement de Jérôme Cahuzac, avait assuré mercredi sur RTL que l'ex-ministre réfléchissait à l'éventualité de revenir à l'Assemblée, et se donnait "15 jours".
S'il revient à l'Assemblée nationale, "personne ne va lui serrer la main et lui parler. Il est invraisemblable qu'il revienne à l'Assemblée", a déclaré le député UMP Henri Guaino sur iTélé.
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vtom