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Enquête judiciaire ouverte sur la campagne 2007 de Sarkozy

Nicolas Sarkozy blanchit dans l'affaire Bettecourt. [AP/Keystone - Francois Mori]
Nicolas Sarkozy photographié au Parc des Princes à Paris, lors de la rencontre PSG-Barcelone du 2 avril 2013 - [AP/Keystone - Francois Mori]
La justice française a ouvert vendredi une enquête sur les accusations d'un soutien financier de la Libye à la campagne électorale de l'ancien président Nicolas Sarkozy en 2007.

Les juges français vont enquêter sur les accusations de financement par la Libye de la campagne électorale de l'ancien président Nicolas Sarkozy en 2007, lancées par le sulfureux homme d'affaires Ziad Takieddine.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête judiciaire pour "corruption active et passive", "trafic d'influence", "faux et usage de faux", "abus de biens sociaux", "blanchiment, complicité et recel de ces délits".

L'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine avait affirmé le 19 décembre détenir les preuves d'un financement par la Libye de la campagne électorale de Nicolas  Sarkozy.

Second volet

En revanche, le ou les juges désignés n'enquêteront pas sur le document publié quelques mois plus tôt par le site d'informations Mediapart, attribué à un ex-dignitaire libyen et affirmant que Tripoli avait accepté de financer pour "50 millions d'euros" (près de 61 millions de francs) la campagne de Nicolas Sarkozy. Ce volet de l'affaire en reste au stade de l'enquête préliminaire

Un second volet avait été ouvert en décembre 2012, après que Ziad Takieddine eut affirmé au juge détenir des preuves d'un financement par la Libye.

Il avait évoqué plusieurs rencontres, avant l'élection présidentielle de 2007, entre Bachir Saleh, alors secrétaire particulier du dictateur Mouammar Kadhafi, et Claude Guéant, alors directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy.

Par ailleurs, l'avocat d'un dignitaire du régime libyen, Me Marcel Ceccaldi, avait indiqué au procureur de Paris fin janvier que quatre témoins libyens en détention dont  Saïf Al-Islam, un des fils de Kadhafi, étaient prêts à témoigner.

afp/pym  

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