![Trois soldats français ont désormais perdu la vie au Mali. [Tanya Bindra]](https://img.rts.ch/articles/2013/image/2j6utt-27880781.image?w=1280&h=720 "Trois soldats français ont désormais perdu la vie au Mali. [Tanya Bindra]")
Plus de 500 soldats français ont déjà quitté le Mali
Les soldats français engagés au Mali commencent à se retirer. Sur les 4500 présents, 500 sont déjà partis.
Plus de 500 soldats français ont déjà quitté le Mali depuis le début du désengagement des forces françaises entamé mi-avril, a-t-on appris lundi auprès de l'état-major des armées.
Le nombre de soldats français encore déployés au Mali s'élève à "un peu moins de 4000", a-t-on précisé de même source. Au plus fort de l'opération Serval contre les groupes islamistes qui occupaient le nord du pays, le contingent français était de près de 4500 hommes.
2000 hommes en juillet
Un premier groupe d'une centaine de parachutistes est rentré en France le 9 avril. Mardi en fin de journée, un détachement du 17e Régiment du génie parachutiste (RGP) est attendu à Montauban.
L'objectif fixé par le président François Hollande est de ramener le contingent français au Mali à 2000 hommes en juillet et à un millier fin 2013.
Les militaires retirés depuis le début du désengagement ont participé à l'ensemble des opérations aéroportées, qui ont permis aux forces françaises de reprendre le contrôle du nord du Mali, notamment dans les régions de Tombouctou, Gao, Tessalit et Kidal.
Sur le terrain
Sur le terrain, la force des pays de l'ouest africain, la Misma, qui doit prendre le relais des forces françaises, poursuit son déploiement. Une vingtaine d'unités de la Misma sont désormais réparties dans les principales villes et points stratégiques du Mali.
Forte de 6300 hommes, la Misma regroupe des contingents d'une dizaine de pays. Pour permettre une bonne coordination avec les forces françaises, un détachement de liaison français est déployé à leur côté.
afp/lan
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L'opération Serval a débuté le 11 janvier
Lancée dans l'urgence le 11 janvier, l'opération Serval a permis de démanteler les réseaux jihadistes dans le nord du pays, au prix de violents affrontements, notamment dans l'Adrar des Ifoghas, où les combattants d'Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) s'étaient retranchés.
L'armée française poursuit actuellement ses opérations notamment contre de petits groupes de combattants islamistes dans la région de Gao.
Feu vert du Parlement pour le prolongement de l'opération
L'Assemblée nationale française a autorisé la prolongation de l'opération militaire au Mali.
Le Sénat devait se prononcer à son tour dans la soirée.
C'est la première fois que le gouvernement demandait l'autorisation du Parlement pour prolonger son opération au Mali. Aucun député ne s'est prononcé contre, seuls les députés communistes et apparentés se sont abstenus.