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L'opposition de centre-droit remporte les législatives en Islande

Bjarni Benediktsson est le chef de file du Parti de l'indépendance (droite). [Brynjar Gauti]
Bjarni Benediktsson est le chef de file du Parti de l'indépendance (droite). - [Brynjar Gauti]
L'opposition de centre-droit est arrivée en tête des élections législatives en Islande, selon les résultats publiés dimanche. La gauche au pouvoir depuis 2009 est sanctionnée.

L'opposition de centre-droit en Islande a remporté une nette victoire lors des élections législatives samedi, lui permettant de négocier une nouvelle coalition gouvernementale, selon les résultats définitifs publiés dimanche.

Les électeurs ont sanctionné la coalition de gauche au pouvoir depuis 2009.

Le Parti de l'indépendance (droite) est arrivé en tête avec 26,7% des voix, ce qui lui donne 19 sièges au Parlement. Son chef de file Bjarni Benediktsson devrait essayer de gouverner avec le soutien du Parti du progrès (centriste et agrarien), qui a récolté 24,4% des suffrages et 19 députés également.

Déroute de la gauche

Derrière eux, les partis du gouvernement de gauche sortant connaissent une déroute, perdant la moitié de leurs parlementaires. L'Alliance (sociaux-démocrates) tombe à 12,9% des voix, soit 9 sièges. Son allié, le Mouvement gauche-verts, obtient 10,9% des voix, soit 7 sièges.

Deux partis novices font leur entrée au Parlement. Avenir radieux (pro-UE) a remporté 6 sièges avec 8,2% des voix. Et le Parti pirate (libertaire) est le premier de son genre que les électeurs propulsent dans un Parlement national, avec 3 députés pour 5,1% des voix.

ats/aduc

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La participation dépasse les 80%

Malgré un scepticisme généralisé dans la population islandaise vis-à-vis de la classe politique, la participation a été plutôt bonne, à 83,3%.

La tâche de choisir le premier responsable de parti qui tente de former une coalition revient au président de la République. Traditionnellement, il choisit celui qui mène la formation arrivée en tête des suffrages.

La campagne électorale a été dominée par le mécontentement des Islandais face à leur condition économique, et en particulier par les questions d'endettement des ménages.