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Fin des manoeuvres militaires conjointes entre Séoul et Washington

Pyongyang a effectué un nouvel essai nucléaire début février et des manoeuvres militaires conjointes en cours entre les Etats-Unis et la Corée du Sud. [JEON HEON-KYUN]
Pyongyang menaçait de répliquer aux manoeuvres conjointes entre les Etats-Unis et la Corée du Sud. - [JEON HEON-KYUN]
La Corée du Sud et les Etats-Unis ont conclu mardi leurs exercices militaires conjoints, faisant espérer un apaisement des tensions sur la péninsule coréenne. Pyongyang proférait des menaces de guerre nucléaire.

Après plusieurs mois de crises, les armées sud-coréenne et américaine ont terminé mardi leurs manoeuvres conjointes en Corée du Sud. Elles ont toutefois annoncé qu'elle resteront vigilantes en cas de provocation de la Corée du Nord.

Ces opérations ont mobilisé pendant deux mois l'armée sud-coréenne et environ un tiers des 28'500 soldats américains présents en Corée du Sud. Selon un ancien ministre de l'Unification sud-coréen, Lee Jae-Joung, "les manoeuvres ont été beaucoup plus agressives cette année" ce qui a "rendu la Corée du Nord plus agressive à son tour".

Elles "sont la cause principale" des tensions qui "poussent la péninsule coréenne au bord de la guerre nucléaire", estimait de son côté le "Rodong Sinmun", quotidien officiel du parti communiste nord-coréen, dans un éditorial publié lundi.

Menaces de guerre nucléaire

La péninsule coréenne connaît un regain de tension depuis le tir réussi en décembre d'une fusée considérée par Séoul et ses alliés comme un missile balistique. Un tir qui a été suivi d'un troisième essai nucléaire en février, puis de nouvelles sanctions votées vendredi par le Conseil de sécurité de l'ONU.

Pyongyang profère depuis des menaces de frappes et de guerre nucléaire et a déployé des lanceurs de missiles de portée variable le long de sa côte.

ats/afp/vtom

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Rencontre à Washington

La prochaine grande échéance est la rencontre prévue le 7 mai à Washington entre le président Barack Obama et son homologue sud-coréenne Park Geun-Hye (investie en février) qui pourrait irriter Pyongyang.