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Il n'y aurait pas de preuves formelles de l'utilisation d'armes chimiques en Syrie

La commission d'enquête sur la Syrie, à laquelle appartient Carla del Ponte (deuxième en partant de la droite) a présenté lundi son rapport sur la Syrie au Conseil des droits de l'homme.
La commission d'enquête présidée par Paulo Sergio Pinheiro a pris ses distances face aux propos de Carla del Ponte.
La Commission d'enquête internationale indépendante sur la Syrie, mandatée par l'ONU, a pris ses distances lundi avec les propos tenus par Carla del Ponte sur l'utilisation d'armes chimiques par les rebelles syriens.

La Commission d'enquête internationale indépendante sur la Syrie, mandatée par l'ONU, a affirmé lundi qu'elle "n'avait pas obtenu de résultats permettant de conclure que des armes chimiques ont été utilisées par les parties au conflit".

"En conséquence et à ce jour la Commission n'est pas en mesure de commenter davantage ces allégations", ajoute un communiqué qui apparaît comme un désaveu de déclarations dimanche à la Radio Télévision Suisse italienne (RSI) d'un de ses membres, la procureure suisse Carla del Ponte, qui a parlé d'usage de gaz sarin par les rebelles.

>> Lire : Les rebelles syriens ont utilisé du gaz sarin, selon Carla del Ponte

Conclusions présentées le 3 juin

La Commission d'enquête, dont le mandat s'achèvera en mars 2014, publiera son prochain rapport sur les violations du droit international relatif aux droits de l'homme fin mai.

Il sera ensuite présenté le 3 juin au cours de la prochaine session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève.

Le président de la Commission d'enquête, le juriste brésilien Paulo Sergio Pinheiro "rappelle à toutes les parties au conflit que l'utilisation d'armes chimiques est prohibée en toutes circonstances en vertu du droit international humanitaire coutumier".

agences/jgal

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Washington "pas informé"

Les Etats-Unis ne possèdent pas d'informations attestant que les rebelles en Syrie ont eu recours à des armes chimiques dans le conflit qui les oppose au régime de Damas, a déclaré lundi un responsable du département d'Etat.

Cette annonce a été faite par un diplomate interrogé lors d'une conférence téléphonique à Washington à quelques heures du départ du secrétaire d'Etat John Kerry pour une visite officielle à Moscou.