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Washington et Moscou prônent une solution politique au conflit syrien

Vladimir Poutine et John Kerry au Kremlin. [Michael Klimentyev/RIA Novosti]
Vladimir Poutine et John Kerry au Kremlin. - [Michael Klimentyev/RIA Novosti]
Moscou et Washington se sont mis d'accord pour inciter le régime syrien et les rebelles à trouver une solution politique au conflit. Cette annonce survient au premier jour de la visite de John Kerry en Russie.

Au premier jour de sa visite en Russie, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a appelé mardi à Moscou le président russe Vladimir Poutine à "trouver un terrain d'entente" pour mettre fin au conflit en Syrie.

Quelques heures plus tard, la Russie et les Etats-Unis ont annoncé qu'ils se sont entendus mardi à Moscou pour inciter le régime syrien et les rebelles à trouver une solution politique au conflit, ainsi qu'à encourager l'organisation "au plus vite" d'une conférence internationale sur la Syrie.

La Russie et les Etats-Unis se sont aussi accordés sur la nécessité de tenter d'organiser "au plus vite" une conférence internationale sur la Syrie, a précisé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à l'issue d'entretiens à Moscou avec son homologue américain John Kerry.

Moscou, un des derniers soutiens de Damas

La Russie accuse régulièrement l'Occident d'aggraver le conflit syrien en cherchant à obtenir le départ du président Bachar al-Assad. Moscou affirme que son seul but est de parvenir à un règlement pacifique du conflit, qui aurait fait plus de 70'000 morts en deux ans.

La Russie est l'un des derniers soutiens du régime de Damas auquel il livre des armes, alors que les Etats-Unis réfléchissent à une solution pour armer les rebelles syriens.

agences/hof

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Plus de 4 millions de personnes déplacées

Le nombre de personnes déplacées à l'intérieur de la Syrie en raison du conflit a atteint 4,25 millions, sur une population de 22 millions, a indiqué mardi le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies.

Le plus grand nombre de déplacés se trouve à Alep où l'on compte environ 1,25 million de personnes, puis dans la campagne autour de la capitale Damas où il y a environ 700'000 personnes, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies.

L'aide a du mal a franchir les lignes de combats et les autorités syriennes continuent de refuser les demandes de l'ONU pour une entrée de l'aide directement depuis la Turquie pour ravitailler les populations du nord du pays, a souligné le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies.

Visite diplomatique iranienne à Damas

Alors que John Kerry est en visite à Moscou, le chef de la diplomatie iranienne Ali Akbar Salehi était, lui, attendu mardi à Damas.

L'Iran est l'allié du régime du président syrien Bachar al-Assad.

Sa visite intervient après les raids aériens israéliens qui ont visé vendredi et dimanche derniers des sites militaires près de Damas et dont certains abritaient selon des sources israéliennes des armes en provenance d'Iran et destinées au Hezbollah libanais.

Téhéran a démenti que des armes iraniennes s'y trouvaient.

L'Iran a dit être prêt à "entraîner" l'armée syrienne tandis que le Hezbollah libanais, allié du régime syrien et de Téhéran, a reconnu combattre au côté des troupes syriennes contre les rebelles.

Un menu chargé

John Kerry a un ordre du jour particulièrement chargé au cours de cette visite prévue jusqu'à mercredi, comprenant également l'Iran, le terrorisme après les attentats de Boston et le dossier sensible des droits de l'homme en Russie, un programme sur lequel des analystes attendent peu de résultats majeurs.

De plus, il va tenter au cours de sa première visite en Russie en tant que chef de la diplomatie américaine d'améliorer les relations entre Moscou et Washington.