![Bulgarie élections Boïko Borissov [EPA/VASSIL DONEV]](https://img.rts.ch/articles/2013/image/n3v237-27880707.image?w=1280&h=720 "Bulgarie élections Boïko Borissov [EPA/VASSIL DONEV]")
Le parti conservateur en tête des élections législatives en Bulgarie
Le parti de l'ex-Premier ministre Boïko Borissov (GERB) est donné gagnant des élections législatives en Bulgarie, selon plusieurs sondages à la sortie des urnes.
Le parti conservateur bulgare GERB de l'ancien Premier ministre Boïko Borissov, qui avait démissionné cet hiver sous la pression de la rue, est donné gagnant des élections législatives anticipées qui se sont tenues dimanche, selon plusieurs sondages réalisés à la sortie des bureaux de vote.
Le parti recueillerait entre 30,3 et 33% des suffrages, son principal rival, le parti socialiste (PSB, ex-communiste) entre 25,3 et 27,1%, d'après cinq sondages.
La commission électorale ne fournira des résultats partiels que lundi en fin de matinée.
La majorité au Parlement n'est pas atteinte
Si ces résultats son confirmés, cette courte victoire ne donne toutefois pas au GERB de majorité parlementaire. Et la formation d'un gouvernement de coalition s'annonce périlleuse tant les affrontements de la campagne électorale ont été rudes.
Deux autres partis ont franchi la barre des 4% nécessaire pour entrer au Parlement, qui comporte 240 sièges, selon les sondages. Il s'agit du Mouvement pour les droits et libertés (MDL, minorité musulmane), crédité d'environ 10% des voix, et le parti nationaliste et xénophobe Ataka (entre 7,3 et 8,5%).
afp/moha
Publié
Crise politique, misère et mobilisation
La démission du gouvernement de Boïko Borissov le 20 février après des manifestations parfois violentes avait conduit à la tenue de ce scrutin anticipé, deux mois avant la date prévue.
Des dizaines de milliers de Bulgares étaient descendus dans les rues des grandes villes pour protester contre l'explosion de leur facture d'électricité, qui avait plus que doublé en janvier comparé au mois précédent.
Le mouvement s'était transformé en une vaste mobilisation contre la misère chronique - la Bulgarie est le membre le plus pauvre de l'Union européenne -, le chômage, et la corruption qui ronge la classe politique et les institutions du pays.