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Barack Obama et Recep Tayyip Erdogan exigent le départ de Bachar al-Assad

Obamaerdogan [Pablo Martinez Monsivais]
Barack Obama (à gauche) et Recep Tayyip Erdogan, à l'issue de leur point presse commun, jeudi 16 mai 2013 à Washington. - [Pablo Martinez Monsivais]
Les Etats-Unis et la Turquie se déclarent pleinement d'accord sur la nécessité de mettre fin au bain de sang en Syrie et sur une transition politique vers un gouvernement sans Bachar al-Assad.

Le président américain Barack Obama et le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan ont de nouveau exigé le départ du président syrien Bachar al-Assad, même si Barack  Obama a reconnu qu'il n'existait pas de "formule magique" pour mettre fin à la guerre en Syrie.

Le président américain a reçu avec tous les honneurs le dirigeant turc à la Maison Blanche, en pleine période d'intense activité diplomatique afin d'organiser une conférence internationale sur la Syrie à Genève en juin.

Saluant la "générosité extraordinaire" de l'allié turc qui accueille quelque 400'000 réfugiés syriens sur son sol, Barack Obama a souligné qu'Ankara allait "jouer un rôle important au moment où nous réunissons des représentants du régime et de l'opposition dans les prochaines semaines".

Processus de Genève

Il faisait allusion au processus dit "de Genève", né en juin 2012 et qui prévoit l'organisation d'une conférence internationale consacrée à une transition politique en Syrie.  Baptisée "Genève 2", cette réunion pourrait se tenir dans la ville suisse début juin.

Mais ni la Russie ni la Syrie n'acceptent l'idée que Bachar al-Assad soit exclu d'une telle transition, ce qui est en revanche une condition préalable pour les rebelles.

De fait, a admis le président Obama, "il n'y a pas de formule magique face à une situation extraordinairement violente et compliquée comme celle de la Syrie".

Son homologue français François Hollande a, lui, plaidé pour "avoir avec la Russie cette discussion franche pour la convaincre que son intérêt, l'intérêt de la région, et l'intérêt de la paix, c'est d'en terminer avec Bachar al-Assad".

afp/pym

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Détenus torturés

Des documents et des outils de tortures ont été découverts dans les locaux des services de sécurité gouvernrmentaux de la ville de Raqa, montrant que des détenus y ont été torturés, a annoncé vendredi l'ONG Human RightsWch.

La ville de Raqa, dans le nord de la Syrie, est devenue en mars la première capitale provinciale conquise par les rebelles au détriment du régime.