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L'armée syrienne et le Hezbollah lancent l'assaut sur la ville rebelle de Qousseir

Assaut sur Qousseir, en Syrie
Assaut sur Qousseir, en Syrie / L'actu en vidéo / 1 min. / le 19 mai 2013
Des combats acharnés ont lieu à Qousseir dimanche entre les rebelles, qui détiennent la ville depuis plus d'un an, et l'armée syrienne appuyée par le parti chiite libanais Hezbollah.

L'armée syrienne, appuyée par le puissant parti chiite libanais Hezbollah, a lancé dimanche l'assaut sur la ville de Qousseir.

Le régime de Bachar al-Assad tente de prendre ce bastion rebelle dans le centre du pays qui résiste depuis plus d'un an, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Combats acharnés

"L'assaut sur Qousseir a commencé et il y a des combats acharnés entre rebelles et armée aux entrées de la ville", a indiqué Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH qui s'appuie sur un large réseau de militants et de sources médicales et militaires.

"Soldats et tanks tentent de pénétrer dans la ville et les rebelles tentent de les repousser", a -t-il précisé.

Les combattants du Hezbollah, allié indéfectible du régime de Bachar al-Assad, "jouent un rôle central dans cette bataille", a souligné Rami Abdel Rahmane.

Raids aériens dès le matin

L'armée avait préparé l'offensive terrestre en lançant depuis le matin une série de raids aériens sur la ville, accompagnés de violents tirs d'artillerie et de mortier, selon l'OSDH et des militants.

Ces bombardements auraient fait 20 morts, dont 11 rebelles, selon l'Observatoire.

ats/jgal

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Pour al-Assad, "démissionner serait fuir"

Le président syrien Bachar al-Assad refuse de quitter le pouvoir avant la fin de son mandat en 2014.

Dans un entretien à l'agence de presse officielle argentine Telam et au quotidien Clarin, le chef d'Etat contesté laisse entendre qu'il serait candidat en 2014 à sa succession.

"Démissionner, ce serait fuir", estime-t-il.