Deux roquettes Grad se sont abattues dimanche matin sur un quartier du sud de Beyrouth contrôlé par le Hezbollah. Au moins quatre personnes ont été blessées par ces tirs dont l'origine est incertaine, a rapporté une source de sécurité.
Selon cette source, une des roquettes est tombée "sur un magasin de voitures", blessant "quatre ouvriers syriens". La deuxième roquette a touché un appartement et a causé des dégâts matériels importants, sans faire de victime. L'origine des tirs est incertaine.
"Cet incident est probablement lié au conflit syrien", a affirmé la source de sécurité. C'est la première fois depuis le début du conflit en Syrie, en mars 2011, que la banlieue sud de Beyrouth est visée.
Discours du chef du Hezbollah
Cette attaque s'est produite au lendemain d'un discours du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui a promis samedi soir à ses partisans la victoire dans la guerre en Syrie où son mouvement combat les rebelles, aux côtés de l'armée syrienne.
"La Syrie, c'est la protection arrière de la résistance, le support de la résistance. Si nous n'agissons pas, nous sommes des idiots", a déclaré Hassan Nasrallah, à l'occasion du 13e anniversaire du retrait israélien du Liban.
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ats/afp/vtom
Syrie: 22 combattants du Hezbollah tués
Vingt-deux combattants du Hezbollah libanais ont été tués samedi aux côtés de l'armée syrienne dans les combats lancé il y a une semaine pour reprendre Qousseir aux rebelles, a affirmé dimanche une source proche du mouvement chiite.
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), proche des rebelles, a pour sa part recensé 10 morts dans les rangs du Hezbollah samedi à Qousseir.
Le Hezbollah libanais aurait perdu au total près de 110 combattants depuis le début de son engagement en Syrie, dont beaucoup à Qousseir.
Poursuite des combats à Tripoli
Par ailleurs, à Tripoli, la grande ville du nord du Liban, les combats entre partisans et opposants au président syrien Bachar al-Assad se sont poursuivis dans la nuit de samedi à dimanche.
Trente personnes, dont trois soldats, ont trouvé la mort en six jours dans ces affrontements, selon une source de sécurité libanaise.