A deux ans d'élections considérées comme le premier scrutin libre dans le pays depuis plus de 50 ans, l'opposante Aung San Suu Kyi annonce sa candidature à la présidence de la Birmanie.
La lauréate du prix Nobel de la paix était devenue députée en avril 2012 lors de législatives partielles, après 15 ans de privation de liberté sous l'ancienne junte. Elle avait plusieurs fois laissé entendre que sa candidature à la présidence était inévitable.
Elle a cependant rappelé que la Constitution actuelle interdisait à un Birman marié à un étranger de briguer le poste suprême. Or, son époux Michael Aris, aujourd'hui décédé, était de nationalité britannique, tout comme leurs deux enfants.
"Pour que je sois éligible à la présidence, la Constitution doit être amendée, a-t-elle convenu.
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