Devant des milliers de partisans venus l'accueillir à l'aéroport d'Istanbul dans la nuit de jeudi à vendredi, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a prononcé un discours très ferme.
De retour d'une tournée de trois jours dans le Maghreb, il a dénoncé les "anarchistes" et les "extrémistes" qui défilent depuis une semaine dans les rues des principales villes du pays, et
ordonné l'arrêt de leur mouvement.
Le Premier ministre s'est targué à plusieurs reprises du soutien d'une large partie de la population, rappelant que son Parti, l'AKP, avait obtenu 50% des suffrages aux législatives de 2011.
Manifestations
Au moment où il était attendu à l'aéroport d'Istanbul, plusieurs dizaines de milliers de manifestants étaient toujours réunis place Taksim aux cris de "Tayyip, démission!". Des milliers de personnes étaient également rassemblées à Ankara.
Auparavant, Recep Tayyip Erdogan avait répété à Tunis son refus de revenir sur le projet d'aménagement de la place Taksim à l'origine de la fronde.
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