Modifié

Les révélations sur la surveillance du net visées par des critiques

Un portrait du journaliste du Guardian par le NYT n'a pas plus à tout le monde.
Un portrait du journaliste du Guardian par le NYT n'a pas plus à tout le monde.
Suite aux révélations d'Edward Snowden, des voix se sont élevées pour remettre en cause le "whistleblower" ou les informations dont il était la source. Petit florilège.

Volonté de pondération ou campagne de diffamation, Edward Snowden et le journaliste à l'origine du scoop sur la surveillance d'internet font face à des critiques.

Sans surprise, les premières voix à s'être levées provenaient des rangs des politiciens américains. "Traître", "déserteur", l'ex-agent et le journaliste David Greenwald ont eu droit à une panoplie d'invectives.

Une apparition télévisée du membre républicain du Congrès Mike Rogers illustre ces attaques. Pour lui, "Greenwald n'a aucune idée comment cela marche, pas plus que la personne a l'origine de ces fuites (...) ces personnes doivent absolument être poursuivies". (Voir vidéo ci-contre)

"Blogger", "narcissique": le journaliste visé

La presse n'a pas été en reste dans la remise en cause de ces révélations. Ainsi, un éditorialiste du New Yorker a décrit Snowden comme "un grandiose narcissique qui mérite de se retrouver en prison".

Un portrait de David Greenwald du New York Times, a également largement scandalisé, présentant le reporter comme un simple "blogger".

Une des sources citées, proche de Greenwald, a décidé de rendre disponible un échange d'emails afin de montrer le choix, selon lui orienté, des citations.

mre

Publié Modifié