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Etat des lieux du scandale de l'espionnage américain sur une carte

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Cette carte transmise au Guardian par Edward Snowden montre le nombre de données collectées par pays (rouge=élevé).
Dernières révélations sur l'espionnage en Chine, demandes d'explications des Etats, plaintes d'ONG: tour d'horizon des conséquences liées aux révélations sur le programme d'espionnage américain Prism.

Les programmes secrets de surveillance américains révélés la semaine dernière par Edward Snowden suscitent de plus en plus d'appels à la transparence. Plusieurs Etats ont aussi annoncé leur intention de demander des comptes au gouvernement américain.

Par ailleurs, selon une enquête du Foreign Policy, une unité très secrète de la NSA, appelée "Office of Tailored Access Operations (TAO)", a infiltré depuis 1998 les systèmes de télécommunications chinois et récolte depuis de très nombreuses informations.

Autre nouveauté, un agent des services secrets hollandais a révélé au Telegraaf qu'il pouvait avoir accès en quelques minutes à des informations issues du programme de surveillance Prism.

L'état des lieux sur une carte

En vert, les dernières révélations sur le programme d'espionnage; en rouge, les actions et réactions des Etats et organisations concernées; en bleu, les possibilités d'asile évoquées pour Edward Snowden.

Lien vers la carte en grand format

vtom

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Snowden promet d'autres révélations

Dans un entretien accordé mercredi au South China Morning Post, Edward Snowden a assuré ne pas vouloir quitter Hong Kong, où il est toujours caché.

Il a également fait part "de nouveaux éléments explosifs sur les cibles surveillées" par les Etats-Unis.

"Je ne suis ni un traître, ni un héros. Je suis un Américain", a déclaré le jeune homme de 29, interrogé dans un endroit tenu secret.

Le chef de la NSA se défend au Sénat

Le directeur de l'Agence de sécurité nationale (NSA) américaine a vigoureusement défendu mercredi les programmes de surveillance des communications, assurant qu'ils avaient permis de déjouer "des dizaines" d'actes terroristes.

Devant le Sénat américain où il était auditionné, Keith Alexander a rappelé que ses programmes étaient strictement encadrés par la justice et le Congrès américains.