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Un religieux modéré, avocat et père de quatre enfants à la tête de l'Iran

Hassan Rohani bénéficie du soutien des ex-présidents modérés Hachemi Rafsandjani et Mohammad Khatami. [AP Photo/Keystone - Vahid Salemi]
Hassan Rohani bénéficie du soutien des ex-présidents modérés Hachemi Rafsandjani et Mohammad Khatami. - [AP Photo/Keystone - Vahid Salemi]
Elu président au premier tour de l'élection présidentielle Hassan Rohani a derrière lui un long passé politique. Portrait.

Religieux de rang de hodjatolislam (signe de l'islam), Hassan Rohani porte un turban blanc et une barbe grisonnante toujours très soignée.

Connu pour la modération de son discours, il n'avait que peu de chance d'être en tête de la présidentielle et a bénéficié de la division du camp conservateur et du retrait du seul autre candidat réformateur, Mohammad Reza Aref.

>> Lire : Le religieux modéré Hassan Rohani élu président en Iran au premier tour

Avocat et père de quatre enfants

Originaire de Sorkhey dans la province de Semnan, au sud-est de Téhéran, Hassan Rohani est titulaire d'un doctorat de droit de l'Université de Glasgow. Il est marié et a quatre enfants.

Fervent soutien du fondateur de la République islamique, l'ayatollah Khomeini, avant même la révolution de 1979, Hassan Rohani a un long passé de responsable politique.

Député entre 1980 et 2000

Député entre 1980 et 2000, il a ensuite été élu membre de l'Assemblée des experts, instance chargée de superviser le travail du guide suprême Ali Khamenei.

Il est toujours représentant de l'ayatollah Khamenei au sein du Conseil suprême de la sécurité nationale. Mais il a quitté son poste de secrétaire de ce Conseil après l'élection de Mahmoud Ahmadinejad en 2005.

Peu après, l'Iran relançait son programme d'enrichissement, s'attirant les foudres de l'ONU et des grandes puissances qui imposaient des sanctions économiques.

Réformateur modéré

Il est également membre de l'Association du clergé combattant, qui réunit les religieux conservateurs. Mais ces dernières années, il s'est rapproché des réformateurs.

Pendant la campagne, il a néanmoins veillé à garder ses distances avec les candidats réformateurs malheureux de l'élection de 2009, Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi, placés en résidence surveillée.

>> Lire : Des réactions pleines d'espoir saluent l'élection de Hassan Rohani en Iran

afp/jgal

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