Divergences de vue des dirigeants du G8 à propos de la Syrie
Les dirigeants des huit pays les plus riches se retrouvent en Ulster et doivent débattre de la situation en Syrie, alors que la Russie soutient le régime de Bachar al-Assad au contraire des autres pays membres.
La première journée du sommet du G8 en Ulster a été placée sous le signe de la Syrie, qui sera au centre d'une rencontre bilatérale entre le président américain Barack Obama et son homologue russe Vladimir Poutine, avant d'être débattu au cours du dîner commun.
La Russie a déjà annoncé qu'elle ne permettra pas l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Syrie. Vladimir Poutine, dont le pays arme le régime de Damas, a notamment mis en garde ses partenaires contre toute velléité de fournir des armes aux rebelles syriens.
Critiques françaises
Le président français François Hollande a par ailleurs critiqué les livraisons d'armes de la Russie au régime de Bachar al-Assad, et estime qu'il ne faut pas avoir "trop d'illusions" quant à des avancées sur le dossier syrien au sommet du G8.
Washington et Moscou tentent d'organiser une conférence internationale pour ouvrir des négociations entre les belligérants syriens, mais son organisation reste encore sujette à caution compte tenu des désaccords entre les protagonistes.
(Lire aussi: La Syrie sera au centre des discussions du premier jour du G8 et Le conflit syrien à l'agenda des dirigeants du G8 en Irlande du Nord)
Agences/pym
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