A deux jours d'une réunion samedi à Doha de onze pays soutenant l'opposition, l'Armée syrienne libre (ASL), principale composante de la rébellion, a réclamé des missiles antiaériens et antichars et une zone d'exclusion aérienne.
Le porte-parole de l'ASL a dit que son groupe "s'engageait à veiller à ce que ces armes ne tombent pas aux mains de groupes incontrôlés ou extrémistes", les Occidentaux refusant jusqu'ici de livrer des armes en exprimant précisément cette crainte.
Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius avait répété que son pays excluait de livrer à la rébellion des armes qui pourraient "se retourner" contre lui.
Accusations de massacres
Mais l'ASL a prévenu du risque d'"une véritable catastrophe humanitaire" en cas de refus. Il a accusé les troupes du régime de se livrer à des massacres dans les régions qu'elles reprennent.
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ats/afp/vtom
Le Liban demande le retrait du Hezbollaz
Craignant une propagation du conflit à son pays, le président libanais Michel Sleimane a, pour la première fois, exhorté le Hezbollah chiite, allié indéfectible du régime de Bachar al-Assad, à mettre fin à sa participation aux combats, cruciale dans les récents succès de l'armée syrienne.