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La présidente du Brésil Dilma Rousseff promet d'améliorer les services publics

Brésil: la présidente Dilma Roussef tend la main aux manifestants
Le portrait de la présidente Dilma Rousseff / 12h45 / 1 min. / le 22 juin 2013
Devant le mouvement de contestation qui secoue le Brésil, la présidente Dilma Rousseff promet une amélioration des services publics. Elle défend par ailleurs l'organisation du Mondial 2014.

La présidente du Brésil, Dilma Rousseff, confrontée à une fronde sociale historique, a promis vendredi soir de recevoir "les leaders des manifestations" et d'oeuvrer à un "grand pacte pour améliorer les services publics", dans une allocution solennelle à la nation.

"Nous ne pouvons pas vivre avec cette violence qui déshonore le Brésil", a-t-elle estimé. "Toutes les institutions et les forces de sécurité publique doivent empêcher, dans les limites de la loi, toute forme de violence et de vandalisme", a-t-elle ajouté d'une voix calme mais ferme.

Des manifestations moins importantes

Concernant les réformes réclamées par les manifestants, la présidente a annoncé un plan national pour la mobilité urbaine qui fera des transports publics une priorité. Les recettes tirées de l'exploitation du pétrole seront par ailleurs entièrement consacrées à l'éducation.

Sur le plan de la santé, la présidente a répété que des milliers de médecins seraient appelés de l'étranger pour améliorer le système national de santé publique. Ses propositions ne sont pas nouvelles et avaient déjà rencontré une certaine résistance au parlement.

Parallèlement à ce discours, de nouveaux rassemblements ont été organisés vendredi à Rio de Janeiro et Sao Paulo, ainsi que dans une trentaine de villes, au lendemain de manifestations historiques marquées par des violences. Même si les réunions ont été moins importantes que les jours passés, des routes ont été bloquées, provoquant de grands embouteillages.

Le portrait de la présidente Dilma Rousseff:

Brésil: la présidente Dilma Roussef tend la main aux manifestants
Brésil: la présidente Dilma Roussef tend la main aux manifestants / 12h45 / 1 min. / le 22 juin 2013

agences/kkub

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A la défense des dépenses du Mondial

Dilma Rousseff a aussi défendu l'organisation de la Coupe du monde, rappelant que le football et le sport étaient "des symboles de paix et du bien vivre ensemble".

La présidente a répondu aux critiques des manifestants sur les dépenses colossales engagées pour son organisation l'an prochain, estimées à 13,5 milliards de francs.

"Je veux clarifier que l'argent dépensé pour les stades par le gouvernement sera dûment remboursé par les entreprises et les gouvernements des Etats qui les exploiteront. Je ne permettrai jamais que les deniers du gouvernement fédéral négligent les secteurs prioritaires comme la santé et l'éducation."