Mobilisation pour les mille jours de détention des otages français au Sahel

Enlevés le 16 septembre 2010 au Niger par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), quatre Français ont reçu samedi un soutien populaire à travers la France.

Mille jours après leur enlèvement, les proches de quatre otages français détenus au Sahel se sont rassemblés samedi dans plusieurs villes de France, au lendemain de la plainte de l'une des familles pour dénoncer de possibles manquements à la sécurité de leur employeur, une initiative qui divise.

Les quatre Français ont été enlevés le 16 septembre 2010 au Niger par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

A Saint-Céré (sud-ouest), dont est originaire l'un des otages, un millier de personnes se sont réunies dans ce village de 3500 habitants.

Paris, Nîmes, Nantes et Orléans

"Mille jours, c'est un cap insoutenable mais l'espoir est toujours là de les retrouver vivants", a déclaré le neveu de l'un des captifs, parmi les quelque 200 personnes réunies devant l'Hôtel de Ville de Paris.

L'épouse de l'un des otages, capturée en même temps que lui mais libérée en février 2011, était présente au rassemblement parisien. D'autres se sont tenus à Nîmes (300 personnes), Nantes (plusieurs centaines) et Orléans avec une "chaîne de solidarité" de 300 personnes.

afp/olhor

Publié le 22 juin 2013 à 15:37 Modifié le 22 juin 2013 à 22:24

Sept Français aux mains d'Aqmi encore

Au moins sept Français sont otages en Afrique, au Sahel. Aqmi a annoncé la mort de l'un d'entre eux, mais une mort qui n'a toujours pas été officiellement confirmée.

Aqmi a affirmé dans un communiqué publié samedi que ses huit otages européens, dont au total cinq Français, sont toujours en vie. Aqmi se dit toujours ouvert à des négociations.

Dans un communiqué posté via Twitter, le groupe a ajouté qu'il "aimerait garantir aux familles et aux proches des otages la sécurité de leurs enfants".