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Plusieurs attentats font au moins dix morts à Damas

L'attentat suicide a eu lieu à l'arrière d'une boulangerie dans un quartier du nord de Damas. [EPA/SANA]
L'attentat suicide a eu lieu derrière une boulangerie dans un quartier du nord de Damas. - [EPA/SANA]
Trois attaques dimanche dans différents quartiers de Damas ont causé la mort d'au moins dix personnes. Le gouvernement syrien accuse les milices insurgées.

Deux personnes ont été tuées et plusieurs blessées dimanche par l'explosion d'une bombe dans le quartier de Mazzé 86, dans l'ouest de Damas, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

La télévision officielle a parlé d'"une explosion terroriste près d'une station de minibus qui a fait des victimes parmi les civils". Le régime assimile l'opposition armée à des "terroristes".

Pour sa part, la Commission générale de la révolution syrienne, un réseau de militants anti-régime, a rapporté que "l'Armée syrienne libre (ASL, principale faction de l'opposition) a visé les milices du régime à Mazzé 86, en faisant exploser une voiture piégée".

Plusieurs attentats ces derniers mois

Plus tôt dans la journée, deux autres attaques avaient été commises dans les quartiers de Roukneddine et Bab Moussala à Damas, faisant au moins huit morts, selon l'OSDH.

Une série d'attentats a secoué ces derniers mois la capitale syrienne, la plupart ayant visé des postes des forces de sécurité et de l'armée ainsi que des bâtiments gouvernementaux.

afp/kkub/olhor

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Aide urgente des Amis de la Syrie

Alors que ces dernières semaines la rébellion a perdu du terrain, les principaux pays soutenant l'opposition ont décidé samedi d'intensifier leur aide aux insurgés qui réclament des armes lourdes pour protéger les zones civiles de la puissance de feu du régime.

Au terme d'une réunion à Doha, onze pays du groupe des "Amis de la Syrie", dont les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, ont annoncé avoir décidé "une aide urgente en matériel et en équipements" à la rébellion afin de lui permettre de faire face aux "attaques brutales du régime".

Les Etats ont par contre éludé l'épineuse question de l'aide militaire directe que plusieurs pays occidentaux refusent de fournir. Jusqu'à présent, le gros de l'aide militaire provient de l'Arabie saoudite et du Qatar.