Les négociations entre les Etats-Unis et l'Union européenne sur un accord de libre-échange débuteront bien la semaine prochaine, mais en parallèle des groupes de travail doivent clarifier l'ampleur de l'espionnage pratiqué par les Américains, a annoncé mercredi le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.
Analyser l'impact de l'espionnage
"Nous avons convenu aujourd'hui de la chose suivante : nous croyons à la relation transatlantique (...) mais nous voulons dans le même temps des groupes de travail" qui analysent l'impact des pratiques d'espionnage américaines, a dit M. Barroso à Berlin.
Il s'exprimait à l'issue d'une rencontre avec 18 chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE, et après un différend entre Paris et Berlin sur la marche à suivre pour le déroulement des négociations.
agences/gchi
Paris et Berlin dos à dos
Peu avant l'annonce du président de la Commission européenne José Manuel Barroso, la France et l'Allemagne s'étaient exprimés respectivement contre et pour le début des négociations en vue d'un accord de libre-échange entre l'Europe et les USA.
Pour la France, il s'agissait de suspendre provisoirement les négociations pour obtenir de nouvelles informations quant à l'espionnage américain.
De son côté, l'Allemagne affirmait que, peu importe les questions d'espionnage, la volonté d'un accord de libre-échange entre l'Europe et les USA primait.