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La France et l'Italie rejettent la demande d'asile d'Edward Snowden

Pour l'instant seule la Bolivie a annoncé être prête à recevoir Edward Snowden, même si elle n'a pas encore reçu de demande officielle. [EPA/OLE SPATA]
Pour l'instant seule la Bolivie a annoncé être prête à recevoir Edward Snowden, même si elle n'a pas encore reçu de demande officielle. - [EPA/OLE SPATA]
La demande d'asile politique de l'ex-consultant de la National Security Agency (NSA) Edward Snowden, réfugié à Moscou, n'a pas été retenue par la France, ni par l'Italie.

La France et l'Italie ont rejeté jeudi la demande d'asile politique d'Edward Snowden, l'ex-consultant de l'Agence de sécurité nationale américaine (NSA). Ce dernier, réfugié depuis onze jours à Moscou, indispose la Russie qui s'impatiente.

Paris n'a pas donné suite à la demande d'asile d'Edward Snowden, "compte tenu des éléments d'analyse juridique et de la situation de l'intéressé", a précisé le ministère français de l'Intérieur. Il en est de même pour Rome, pour qui les conditions pour l'accueillir "ne sont pas réunies" tant sur les plans juridique que politique.

Par ailleurs, l'impatience des autorités russes grandit face à la situation bloquée du jeune Américain, qui se trouve depuis le 23 juin dernier dans la zone de transit de l'aéroport Cheremetievo de Moscou.

A Strasbourg, le Parlement européen a condamné jeudi l'espionnage des représentations de l'UE et de plusieurs pays membres par les Etats-Unis. Lire aussi: La France espionnerait aussi toutes les communications de ses citoyens

ats/aduc

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Manifestations aux Etats-Unis contre l'espionnage

Aux Etats-Unis, des milliers de manifestants ont protesté contre le programme d'"espionnage anticonstitutionnel" de la NSA.

A Washington, de 200 à 300 personnes se sont rassemblées à quelques centaines de mètres de la Maison Blanche, brandissant des panneaux comme "Ne volez pas mon droit à ma vie privée".

D'autres manifestations, rassemblant des centaines de personnes, ont eu lieu dans les rues de dizaines de villes américaines comme Philadelphie, Boston, New York, Chicago ou San Francisco.

Par ailleurs, une pétition, "Stop Watching Us" ("Arrêtez de nous espionner"), signée jeudi par 550'000 personnes, s'adresse au Congrès américain pour lui demander de "révéler l'étendue totale du programme d'espionnage de la NSA".