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Le Venezuela et le Nicaragua disposés à accorder l'asile à Snowden

daniel ortega [Lucia Silva]
"Nous recevrons Snowden avec grand plaisir et lui donnerons l'asile ici au Nicaragua", a déclaré le président nicaraguayen Daniel Ortega le 5 juillet 2013 lors d'un meeting à Managua. - [Lucia Silva]
Les présidents vénézuélien et nicaraguayen ont indiqué vendredi qu'ils étaient prêts à accorder l'asile à l'ex-agent des renseignements américains. Ce dernier aurait fait six nouvelles demandes d'asile d'après Wikileaks.

Le président du Venezuela Nicolas Maduro et le président du Nicaragua Daniel Ortega ont affirmé vendredi qu'ils étaient disposés à accorder l'asile à Edward Snowden. Celui-ci est bloqué depuis 13 jours dans la zone de transit de l'aéroport de Moscou-Cheremetievo.

Nicolas Maduro a annoncé vendredi au cours d'une célébration de l'indépendance du Venezuela qu'il accordait "l'asile humanitaire au jeune Snowden pour le protéger de la persécution de l'empire le plus puissant du monde, qui s'est déchaînée sur lui".

"Nous, nous sommes ouverts et respectueux du droit d'asile et il est clair que si les circonstances le permettent, nous recevrons Snowden avec grand plaisir et lui donnerons l'asile ici au Nicaragua", a déclaré pour sa part Daniel Ortega, qui a confirmé avoir reçu une demande d'Edward Snowden à l'ambassade du Nicaragua à Moscou.

Annonce sur Twitter

Ces annonces des deux chefs d'Etat interviennent le jour même où WikiLeaks a annoncé sur son compte Twitter qu'Edward Snowden, qui avait précédemment adressé des demandes à 21 Etats, "a demandé l'asile auprès de six autres pays".

Le site fondé par Julian Assange s'est refusé à divulguer pour le moment le nom des capitales sollicitées, "de crainte d'une tentative d'ingérence de

ats/rber

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Un éventuel soulagement pour la Russie

La Russie n'est pas mécontente de pouvoir bientôt se débarrasser de l'informaticien américain Edward Snowden, toujours réfugié dans un aéroport de Moscou.

"Un asile pour Snowden au Venezuela serait la meilleure solution. Ce pays a un sérieux conflit avec les Etats-Unis. Cela ne pourra pas être pire. Il ne peut pas vivre éternellement à l'aéroport Cheremetievo à Moscou", a estimé samedi sur son compte Twitter Alexeï Pouchkov, le chef de la commission des Affaires étrangères à la Douma, la chambre basse du Parlement russe.