Des experts russes ont recueilli des échantillons sur le site de l'attaque, à Khan al-Assal, et les preuves ont été transmises au secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, a précisé l'ambassadeur russe mardi.
Ces preuves seront aussi communiquées dès ce mardi aux puissances occidentales (Etats-Unis, France, Royaume-Uni) qui ont de leur côté accusé l'armée syrienne d'avoir eu recours à plusieurs reprises à des armes chimiques contre l'opposition.
26 morts
Selon l'ambassadeur russe, les rebelles syriens ont utilisé un "projectile non guidé" de type "Bachar 3", et les échantillons recueillis après l'attaque sur le site de Khan al-Assal par des experts russes ont été analysés par un laboratoire russe compétent en matière d'armes chimiques.
Ce tir sur Khan al-Assal, localité qui était tenue par l'armée syrienne, a tué 26 personnes dont 16 soldats syriens, a-t-il précisé.
agences/olhor