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Forte mobilisation des partisans de Morsi au Caire

Démonstration de force des pro-Morsi en Egypte
Démonstration de force des pro-Morsi en Egypte / L'actu en vidéo / 53 sec. / le 13 juillet 2013
Dans les rues du Caire vendredi, des dizaines de milliers de partisans de l'ex-président égyptien Mohamed Morsi réclament son retour. Les anti-Morsi manifesteront quant à eux en fin de journée.

Des dizaines de milliers de partisans de Mohamed Morsi se sont rassemblés pour le premier vendredi du ramadan devant une mosquée du Caire. Ils exigent le retour de leur président renversé par l'armée, dans un climat de tension et de fortes incertitudes politiques.

Les anti-Morsi avaient également prévu une démonstration de force sur la place Tahrir, en fin de journée, à l'occasion de la rupture du jeûne. Sur la place Tahrir, des manifestants anti-Morsi se sont retrouvés par centaines.

Ces rassemblements faisaient craindre de nouvelles violences dans la soirée ou la nuit, alors qu'une centaine de personnes sont mortes depuis le renversement de Mohamed Morsi.

Armée fustigée

Un coran dans une main, un drapeau égyptien dans l'autre, les manifestants islamistes, venus de diverses régions, ont fustigé l'armée et réaffirmé leur allégeance à M. Morsi.

Le président destitué se trouve "en lieu sûr" et est "traité dignement", d'après les nouvelles autorités. Mais il n'est pas apparu en public depuis son arrestation, dans la foulée de sa destitution le 3 juillet.

agences/dk/olhor

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Berlin et Washington demandent la libération de Morsi

Le ministre allemand des Affaires étrangères a demandé vendredi à l'Egypte de libérer l'ancien président islamiste Mohamed Morsi, arrêté le 3 juillet dans la foulée de sa destitution par l'armée.

Guido Westerwelle a également demandé qu'une "institution neutre et à la crédibilité incontestable" puisse "immédiatement" avoir accès à l'ancien président.

Mercredi, le ministère égyptien des Affaires étrangères avait affirmé que Mohamed Morsi se trouvait "en lieu sûr, pour sa propre sécurité", qu'il était "traité dignement" et ne faisait "pour l'heure l'objet d'aucune poursuite".

Washington a aussi demandé vendredi à l'Egypte de libérer Mohamed Morsi.