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Snowden demande l'asile à la Russie mais vise l'Amérique latine

Edward Snowden veut demander l'asile politique à la Russie
Edward Snowden veut demander l'asile politique à la Russie / 19h30 / 1 min. / le 12 juillet 2013
L'ex-consultant du renseignement américain Edward Snowden a déclaré vendredi n'éprouver "aucun regret" concernant ses révélations, et qu'il voulait obtenir l'asile politique en Russie, afin de pouvoir se rendre "légalement" en Amérique latine.

"Je n'ai aucun regret", a dit Edward Snowden, auteur de révélations fracassantes sur la surveillance par les Etats-Unis des systèmes de communication dans le monde, dans un communiqué publié sur le site wikileaks.org.

"Je demande votre aide (...) pour pouvoir me rendre en toute sécurité en Amérique latine et je demande l'asile politique en Russie en attendant que mon voyage soit possible en toute légalité", a-t-il ajouté dans ce communiqué.

En transit à Moscou depuis 3 semaines

Le document a été publié à l'issue d'une rencontre avec des défenseurs russes des droits de l'homme à l'aéroport de Moscou où il est bloqué depuis près de trois semaines.

Les Etats-Unis ont pour leur part appelé vendredi la Russie à ne pas offrir une "tribune de propagande" à l'ex-consultant du renseignement américain recherché par Washington, Edward Snowden, en le laissant rester sur son territoire.

afp/olhor

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Message des Etats-Unis transmis à Snowden

La représentante d'une ONG russe qui a participé à une rencontre vendredi à l'aéroport de Moscou avec l'ex-consultant du renseignement américain Edward Snowden, a indiqué que l'ambassade des Etats-Unis lui avait demandé de faire passer un message au fugitif.

Avant le début de cette rencontre entre des défenseurs des droits de l'homme russes et Snowden à l'aéroport de Moscou-Cheremetievo où celui-ci est bloqué depuis près de trois semaines, Tatiana Lochkina, de Human Rights Watch (HRW), a déclaré avoir reçu un coup de téléphone de l'ambassade américaine, au nom de l'ambassadeur Michael McFaul, lui demandant de dire à M. Snowden qu'il n'était pas un défenseur des droits de l'homme.