Brian Kammer, avocat de Warren Hill, condamné à mort après avoir tué un prisonnier dans la prison où il purgeait déjà une peine de réclusion à perpétuité pour le meurtre de sa compagne, a indiqué que l'exécution prévue lundi soir avait été reprogrammée pour jeudi soir. Un tribunal devra examiner un ultime recours contre l'exécution.
En 2000, trois médecins avaient estimé que Warren Hill ne remplissait pas les critères de l'Etat de Géorgie, les plus stricts du pays, sur la reconnaissance du retard mental, le terme juridique employé dans ce cas.
Ces mêmes médecins ont changé d'opinion et estiment désormais, comme les autres experts médicaux, que Warren Hill est attardé mental "au-delà d'un doute raisonnable". Mais leurs nouveaux témoignages ne sont pas admissibles à cause d'une loi fédérale qui restreint les possibilités d'appel sur le fond du dossier.
afp/mre
Pas d'exécutions pour les malades mentaux
Depuis une décision de la Cour suprême en 2002, les malades mentaux ne peuvent pas être exécutés car leur handicap "ferait courir le risque d'une exécution arbitraire".
Plusieurs sursis
Un premier sursis avait été accordé en juillet 2012, puis en février dernier, une demi-heure avant l'injection létale. Mais en avril, une cour d'appel composée de trois juges en Géorgie a rejeté le recours des avocats. La Cour suprême avait elle-même rejeté le recours de février.