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La branche armée du Hezbollah inscrite sur la liste noire de l'Union européenne

L'inscription de la branche armée du Hezbollah sur la liste noire de l'UE va entraîner un gel des avoirs et l'interdiction de visa d'entrée dans l'Union pour les personnes concernées. Mais sa mise en oeuvre va s'avérer complexe car il est difficile d'identifier les membres de l'aile militaire. [Ramzi Haidar]
L'inscription de la branche armée du Hezbollah sur la liste noire de l'UE va entraîner un gel des avoirs et l'interdiction de visa d'entrée dans l'Union pour les personnes concernées. Mais sa mise en oeuvre va s'avérer complexe car il est difficile d'identifier les membres de l'aile militaire. - [Ramzi Haidar]
Convaincue que la branche armée du Hezbollah est liée à des actes terroristes perpétrés sur le territoire européen, l'Union européenne a décidé de l'inscrire sur sa liste d'organisations terroristes.

Les ministres des Affaires étrangères européens ont décidé lundi d'inscrire la branche armée du Hezbollah sur la liste des organisations terroristes de l'Union, tout en assurant vouloir continuer à dialoguer avec ses responsables politiques.

Les Européens durcissent le ton face au mouvement chiite libanais, alors que ce dernier est de plus en plus impliqué dans le conflit syrien. Ils ne vont toutefois pas aussi loin que les Etats-Unis, qui ont placé sur leur liste noire le Hezbollah dans son ensemble.

Capacité à agir limitée

"Nous avons franchi une étape importante aujourd'hui en sanctionnant la branche militaire, en gelant ses actifs, en perturbant son financement et, ainsi, en limitant sa capacité à agir" s'est félicité le ministre des Affaires étrangères néerlandais Frans Timmermans.

Le porte-parole, les députés et les ministres du Hezbollah se sont refusés à tout commentaire à chaud. Israël s'est en revanche félicité de la décision européenne.

afp/ptur

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Réaction déçue du Liban

Le Liban a regretté la décision prise lundi par l'Union européenne.

"Nous aurions souhaité de la part des pays de l'Union européenne une lecture plus avisée des faits. Mais la société libanaise, dans toutes ses composantes, continuera à entretenir les meilleures relations avec ces pays", a affirmé dans un communiqué le chef du gouvernement démissionnaire libanais Najib Mikati.

Le Liban "poursuivra la discussion sur ce sujet par les canaux diplomatiques", a-t-il précisé.