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Sept jours de deuil en Galice après l'accident de train

Retrait des wagons du train accidenté en Espagne
Retrait des wagons du train accidenté en Espagne / L'actu en vidéo / 37 sec. / le 25 juillet 2013
A la suite de l'accident de train qui a fait au moins 80 morts en Espagne mercredi soir, la région de Galice se préparait jeudi à sept jours de deuil; la Maison royale a annoncé la suspension de ses activités.

En signe de deuil après l'accident de train qui a fait au moins 80 morts à Saint-Jacques de Compostelle en Espagne mercredi soir (lire: Près de 80 morts dans l'accident de train en Espagne), le roi Juan Carlos comme le prince héritier Felipe ont suspendu leurs activités officielles, a annoncé jeudi la Maison royale.

Le président galicien Alberto Nuñez Feijóo a de son côté annoncé sept jours de deuil dans la région, "le deuil le plus important de l'histoire" de la Galice.

Premier ministre sur le lieu du drame

Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, natif de cette ville de Galice, s'est rendu dès son arrivée à Saint-Jacques de Compostelle sur les lieux de la tragédie, où il s'est entretenu avec les secouristes qui continuaient à déblayer les restes des wagons.

Le Premier ministre Mariano Rajoy avec le président de la région Alberto Nuñez Feijóo sur le lieu de l'accident. [MIGUEL RIOPA]
Le Premier ministre Mariano Rajoy avec le président de la région Alberto Nuñez Feijóo sur le lieu de l'accident. [MIGUEL RIOPA]

Il a annoncé "trois jours de deuil national dans toute l'Espagne" et devait ensuite rendre visite aux blessés dans un hôpital de la ville.

Témoins sous le choc

Les personnes habitant près du lieu de l'accident sont eux sous le choc. "J'ai entendu comme un coup de tonnerre, très fort, j'ai vu beaucoup de fumée. C'était un désastre", témoigne Maria Teresa Ramos, 62 ans.

"Les gens criaient. J'ai vu un train chevauchant un talus. Personne n'avait jamais vu cela ici", raconte-t-elle.

Une vitesse excessive est probablement à l'origine de l'accident. Le conducteur aurait reconnu avoir abordé à 190 km/h le dangereux virage où s'est produit le déraillement, alors que la vitesse y était limitée à 80 km/h. Il devait être entendu jeudi soir par la police.

Les images du train après l'accident

Accident de train en Espagne
Accident de train en Espagne / L'actu en vidéo / 48 sec. / le 25 juillet 2013

afp/vtom

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Messages de solidarité

Le président de la Confédération Ueli Maurer a envoyé jeudi un télégramme de condoléances au roi d'Espagne Juan Carlos ainsi qu’au chef du gouvernement Mariano Rajoy, exprimant sa sympathie au nom du Conseil fédéral et du peuple suisse.

Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a par ailleurs indiqué ne pas disposer d’informations selon lesquelles des Suisses figureraient parmi les victimes.

"Michelle et moi avons été choqués et attristés", a déclaré le président américain Barack Obamadans un communiqué, assurant que Washington était "prêt à fournir toute l'aide possible" à l'Espagne.

Le président François Hollande a exprimé jeudi la "solidarité la plus totale" de la France à l'Espagne après "l'effroyable catastrophe ferroviaire".

"J'ai appris avec consternation la nouvelle sur le terrible accident ferroviaire d'hier soir", écrit le Premier ministre italienEnrico Letta dans son message de condoléances, exprimant la proximité de son gouvernement avec les familles des victimes à la suite de "cet événement tragique".

Depuis Rio de Janeiro, le pape François a invité à prier pour les victimes et leurs familles.

Erreur dans le message de condoléances de Mariano Rajoy

Dans son message de condoléances adressé à la suite de l'accident de train, le gouvernement espagnol a confondu le déraillement avec le séisme survenu quelques jours plus tôt dans la province chinoise de Gansu.

Après quelques paragraphes faisant effectivement référence au déraillement en Galice, le message indique: "Je veux transmettre mes condoléances pour la perte de vies humaines qui résulte du séisme qui a eu lieu ce matin à Gansu."