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Un salafiste tunisien soupçonné des meurtres de deux opposants

Manifestations à Tunis dans la nuit de jeudi à vendredi
Manifestations à Tunis dans la nuit de jeudi à vendredi / L'actu en vidéo / 56 sec. / le 26 juillet 2013
Au lendemain de l'assassinat de l'opposant Mohamed Brahmi, le gouvernement tunisien a accusé un salafiste d'être impliqué à la fois dans ce meurtre, et dans celui de Chokri Belaïd il y a six mois.

Après l'assassinat de l'opposant de gauche tunisien Mohamed Brahmi, abattu jeudi près de Tunis, le ministre de l'Intérieur tunisien Lotfi Ben Jeddou a accusé vendredi un salafiste d'implication non seulement dans ce meurtre, mais aussi dans celui de l'opposant Chokri Belaïd le 6 février.

En conférence de presse, le ministre a ajouté que "L'arme utilisée pour abattre Mohamed Brahmi [était] la même qui a servi à tuer Chokri Belaïd".

Grève générale

En réaction au meurtre "odieux" de Mohamed Brahmi, la principale centrale syndicale tunisienne UGTT a par ailleurs annoncé une grève générale vendredi. La compagnie Tunisair et sa filiale Tunisiar Express ont annoncé l'annulation de tous les vols programmés vendredi.

Des centaines de Tunisiens ont manifesté à Tunis pour réclamer la chute du gouvernement dirigé par les islamistes d'Ennahda. Des manifestations avaient déjà éclaté jeudi, dans Tunis et en province, dès l'annonce de l'assassinat.

>> Lire aussi : Assassinat d'un député et leader d'un parti d'opposition en Tunisie

afp/ptur

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Jour de deuil national

"A la suite de l'assassinat du coordinateur général du mouvement populaire, le député martyr Mohamed Brahmi, jeudi à midi devant son domicile (...), la présidence de la République annonce un deuil national vendredi", a fait savoir la présidence dans communiqué transmis à l'AFP, ajoutant que les drapeaux tunisiens seraient mis en berne.