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Les orphelines de Chevaline pourront habiter chez leur tante

Une route menant vers un camping de Chevaline, le 8 septembre dernier. [EPA/Norbert Falco]
Une route menant vers un camping de Chevaline, le 8 septembre dernier. - [EPA/Norbert Falco]
Les deux fillettes qui ont survécu à la tuerie de Chevaline en septembre dernier dans les Alpes françaises ont été autorisées vendredi par la justice britannique à vivre chez leur tante maternelle.

Âgées de 4 et de 7 ans au moment de la tuerie de Chevaline, en septembre dernier près d'Annecy, les deux fillettes qui avaient survécu au drame avaient été placées dans une famille d'accueil. Leurs parents et leur grand-mère avaient été tués par balles dans un crime encore non élucidé alors qu'ils étaient dans les Alpes françaises.

La justice britannique a décidé vendredi, rapporte dimanche le Sunday Times, qu'elles pourront habiter chez leur tante et oncle maternels. Ceux-ci réclamaient leur garde depuis des mois.

Le juge a précisé que tel était aussi le souhait des deux fillettes, qui "vont continuer à nécessiter une protection policière".

La famille piste n°1

Cette décision tombe alors que le frère de Saad al-Hilli doit se présenter mercredi à la police qui l'interrogera de nouveau ou décidera de le laisser en liberté.

Placé sous contrôle judiciaire, ce dernier avait été placé en garde à vue le 24 juin et interrogé sur ses relations avec son frère et sur l'héritage laissé par leur père, décédé en 2011. La famille est la piste n°1 des enquêteurs. Ils s'intéressent aussi aux autres membres de cette famille nombreuse et éclatée.

afp/vtom

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Rappel des faits

Le 5 septembre, Saad-al-Hilli, 50 ans, sa femme, 47 ans, et sa belle-mère, 74 ans, de nationalité suédoise, avaient été trouvés morts, tués de plusieurs balles dans la tête, à Chevaline, près du lac d'Annecy où ils passaient leurs vacances.

La fille aînée avait été retrouvée en sang, atteinte d'une balle à l'épaule et souffrant de graves blessures au crâne. Sa petite soeur avait été découverte plus de huit heures après la tuerie, cachée sous les jambes de sa mère décédée.

Une quatrième victime, un cycliste français, gisait sans vie lui aussi à proximité de leur véhicule.