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Le soldat américain Bradley Manning reconnu coupable d'espionnage

États-Unis: le soldat Manning a été reconnu coupable d'espionnage et de vols
États-Unis: le soldat Manning a été reconnu coupable d'espionnage et de vols / 12h45 / 2 min. / le 31 juillet 2013
Le soldat américain Bradley Manning, qui avait transmis des documents secrets à WikiLeaks, a été jugé coupable mardi de violation de la loi sur l'espionnage mais pas de collusion avec l'ennemi.

Bradley Manning, le soldat américain qui a transmis plusieurs milliers de documents secrets au site WikiLeaks, a été reconnu coupable mardi par la justice militaire de violation de la loi sur l'espionnage. La cour martiale n'a toutefois pas retenu le chef d'accusation de collusion avec l'ennemi.

Au terme du verdict lu par la juge Denise Lind, Manning encourait plus d'une centaine d'années de prison après avoir été reconnu coupable de plusieurs charges liées à la violation de la législation sur l'espionnage.

Coupable de 20 des 22 chefs d'accusation

Au total, le jeune soldat a été reconnu coupable de 20 des 22 chefs d'accusation qui pesaient contre lui. Outre la violation de la loi sur l'espionnage, la justice militaire l'a notamment reconnu coupable de vol de documents des forces armées.

Pour ces 20 charges, Manning encourt jusqu'à 136 ans de prison. Il avait plaidé coupable de dix de ces charges pour un total de 20 ans de prison.

Arrêté en mai 2010

Bradley Manning, 25 ans, admet avoir transmis quelque 700'000 documents militaires et diplomatiques au site WikiLeaks, lorsqu'il était analyste du renseignement en Irak, de novembre 2009 à son arrestation en mai 2010.

Lors de l'énoncé du verdict sur la base militaire de Fort Meade, près de Washington, le colonel Lind a indiqué que la phase du procès consacrée à fixer la peine commencerait mercredi à 13h30 GMT.

agences/gchi

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Julian Assange s'exprime sur Twitter

Le fondateur du site Wikileak, Julian Assange, a rapidement réagi après la lecture du verdict.

Sur Twitter, il a affirmé que ce dernier illustrait le "dangereux extrémisme, en matière de sécurité nationale, de l'administration Obama".

Le cyber-militant australien a aussi jugé que Bradley Manning était "la source journalistique la plus importante que le monde ait jamais eue", saluant son "héroïsme incontestable".